Période des questions : Les étudiants étrangers

Par: L'hon. Andrew Cardozo

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Could wearing a Canadian flag, Toronto

L’honorable Andrew Cardozo : Ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat.

Sénateur Gold, il y a quelques jours, le ministre de l’Immigration a annoncé une réduction du nombre d’heures de travail des étudiants étrangers pendant leur séjour au Canada. Je crois que cela passe d’un maximum de 40 heures par semaine à un maximum de 25 heures par semaine. Pouvez-vous nous expliquer le raisonnement derrière cette décision et ce que l’on compte en obtenir?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie pour votre question, sénateur. Vous vous souviendrez peut-être que, pendant la pandémie, le gouvernement avait levé ce qui était alors un plafond de 20 heures pour les étudiants étrangers afin qu’ils puissent aider à lutter contre la pénurie de main-d’œuvre dans de nombreux secteurs et subvenir à leurs besoins pendant cette période de grande incertitude économique. C’était la bonne décision à prendre à l’époque.

Compte tenu des situations que nous connaissons tous, le gouvernement a revu ce chiffre à la fois pour être juste à l’égard des étudiants étrangers et pour qu’ils puissent être traités équitablement, logés et intégrés adéquatement par les villes, les provinces et même les établissements où ils étudient.

Le sénateur Cardozo : Le gouvernement a également examiné le nombre d’étudiants étrangers qui viennent ici et il a évalué combien d’entre eux peuvent fréquenter les universités et les collèges publics par rapport à ceux qui peuvent fréquenter les collèges privés.

Pouvez-vous nous donner de l’information à ce sujet et nous dire si une entente fédérale-provinciale est requise pour y arriver avant que les chiffres puissent être modifiés?

Le sénateur Gold : Je vous remercie de votre question. Si je comprends bien, le gouvernement adopte un cadre institutionnel reconnu visant à mieux cerner les établissements qui offrent de véritables possibilités d’éducation aux étudiants, et non ceux qui servent uniquement de façade pour faciliter l’entrée au Canada et qui n’offrent aucun avantage sur le plan éducatif. Ce programme est mis au point en collaboration avec les provinces et les territoires et il est déjà en cours.

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