Période des questions ministérielle : Les langues autochtones

Par: L'hon. Brian Francis

Partager cette publication:

L’honorable Brian Francis : Madame la ministre, conformément à la lettre de mandat de 2021 adressée à votre prédécesseur, quand le gouvernement compte-t-il modifier la Loi sur les langues autochtones pour s’assurer qu’elle est conforme à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et que les droits linguistiques des Premières Nations, des Inuits et des Métis sont clairement définis et exécutoires?

En outre, quand allouera-t-on un financement suffisant, prévisible et durable afin de soutenir les efforts de réappropriation, de revitalisation, de préservation et de renforcement des langues autochtones à Mi’kma’ki et ailleurs?

L’honorable Pascale St-Onge, c.p., députée, ministre du Patrimoine canadien : Merci beaucoup pour votre question.

Effectivement, cela fait partie des priorités que je dois établir au cours des prochaines années. C’est un travail très important au sein du ministère, qui a déjà été entamé, soit de travailler avec les différentes communautés autochtones partout au pays pour collaborer et disposer des ressources et du soutien nécessaires pour assurer la revitalisation des langues autochtones. Depuis mon entrée en poste, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques-unes des différentes communautés pour discuter de cet enjeu. Je sais qu’il y a énormément de travail à faire par les communautés, parce que la plupart des langues autochtones au pays sont réellement menacées à très court terme. Il y a ce sentiment d’urgence pour aller plus rapidement et assurer la transmission de la langue et de la culture aux générations actuelles et futures. Il y a donc beaucoup à faire, notamment pour former les personnes qui pourront enseigner ces langues.

Il y a toutes sortes de choses extraordinaires qui se font actuellement dans les communautés. C’est un engagement que je prends, mais que notre gouvernement a pris lui aussi. C’est un élément essentiel de la réconciliation que de poursuivre ce travail de collaboration.

Partager cette publication: