La Semaine de la santé mentale

Par: L'hon. Jane Cordy

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L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, il arrive souvent que nous soyons emportés par nos pensées ou les événements de la vie quotidienne, et cela peut être accablant. Il peut être difficile de demander de l’aide lorsque nous en avons besoin et de nous rappeler ou de reconnaître que nous ne sommes pas seuls à éprouver ces sentiments. Lorsque de tels sentiments nous submergent et que nous pensons que nous, des membres de notre famille ou des amis souffrons de problèmes de santé mentale, nous pouvons prendre certaines mesures afin de #ParlerPourVrai de la façon d’aider.

La semaine dernière, c’était la Semaine de la santé mentale de l’Association canadienne pour la santé mentale. Le thème de cette année était l’empathie. L’empathie est un outil important qui nous permet d’établir des liens en tant qu’êtres humains. Le fait de comprendre l’empathie et d’être empathique est un pas vers l’éradication de l’isolement et de la solitude. Les deux dernières années ont mis ces deux phénomènes au premier plan et ont fait prendre conscience de leur caractère dévastateur à bon nombre d’entre nous.

Comme bien des choses, l’empathie vient avec la pratique. Nous pouvons faire des choix conscients pour être plus sensibilisés aux autres et à ce qu’ils vivent dans leur propre cadre de référence.

Pour être plus empathique, on peut par exemple être davantage à l’écoute de l’autre. Il suffit simplement de rester présent et conscient des autres et de leurs difficultés possibles. Nous devons aussi faire de l’introspection. Si nous sommes à l’écoute de nos propres pensées et sentiments et sensibles à notre propre bien-être mental, il devient plus simple et plus facile d’établir des rapports avec les autres.

Nous devons comprendre les sentiments des autres et les accueillir à l’étape où ils sont rendus. Il est important de voir le monde de leur point de vue.

Enfin, nous devons choisir de ne pas juger. C’est parfois la chose la plus difficile et qui nécessite certainement le plus de pratique. Il est difficile de mettre de côté nos propres opinions et idées préconçues lorsqu’on interagit avec une personne en détresse. De plus, il ne faut pas être aussi durs envers nous-mêmes. Nous méritons la même courtoisie que celle que nous offrons aux autres.

Honorables sénateurs, je vous demande de songer à ces points et de faire preuve d’empathie, particulièrement dans le domaine où nous travaillons. Je crois que si chacun d’entre nous met ces points en pratique, nous pourrons constater une nette différence dans le monde qui nous entoure.

J’aimerais souligner le travail du Comité consultatif du Sénat sur la santé mentale. Les changements que nous apportons pour protéger notre propre santé mentale ainsi que celle des autres ne peuvent que rendre la communauté du Sénat plus forte et plus harmonieuse.

Honorables sénateurs, prenons soin les uns des autres. Même s’il n’y a qu’une Semaine de la santé mentale par année, nous pouvons et devons être à l’écoute tous les jours. Merci.

 

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