Morgan Toney et Keith Mullins

Par: L'hon. Jane Cordy

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L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, le 13 décembre 2022, Morgan Toney, auteur-compositeur-interprète et violoniste mi’kmaq de 23 ans, se rendra à Paris, en compagnie du musicien et producteur primé Keith Mullins, pour jouer une chanson à la cérémonie de lancement de la Décennie internationale des langues autochtones organisée par les Nations unies. Ils interpréteront « Ko’jua », une ancienne chanson mi’kmaq transmise dans le cadre des traditions orales et de chant depuis plus de 500 ans.

L’initiative de la Décennie internationale des langues autochtones a pour but :

[…] d’attirer l’attention du monde entier sur la situation critique de nombreuses langues autochtones et de mobiliser les parties prenantes et les ressources pour leur préservation, leur revitalisation et leur promotion.

Ayant grandi dans la Première Nation de Wagmatcook, M. Toney a décidé à un jeune âge que la préservation de sa langue lui tenait beaucoup à cœur, ce qui l’a amené à commencer à chanter des chansons mi’kmaqs traditionnelles. Il a seulement commencé à jouer du violon il y a trois ans et demi, mais il a créé un genre musical qui combine ses racines mi’kmaqs à son amour pour la musique celtique du Cap-Breton. M. Toney a expliqué :

C’est une très belle chose, et je pense simplement que c’est le bon moment. Au Cap-Breton, nous sommes entourés de différentes cultures et de différentes langues. Lorsque l’on mélange deux cultures et qu’elles se combinent et fonctionnent parfaitement, cela donne quelque chose que personne n’a jamais vu auparavant.

MM. Toney et Mullins sont ravis d’avoir l’occasion de jouer de la musique devant les Nations unies et de faire connaître leur culture au monde entier. Ils espèrent avoir une influence positive sur les jeunes enfants mi’kmaqs. En parlant de l’influence de son travail, M. Toney a dit :

La musique est universelle, mais nos enseignements sont aussi universels; c’est ce que j’aime lorsqu’on parle des enseignements mi’kmaqs. Il ne s’agit pas seulement d’enseignements pour les Mi’kmaqs […] Ce sont des choses qu’on peut tous apprendre. Peu importe notre identité ou notre nationalité, nous avons tous quelque chose à offrir en partage.

Honorables sénateurs, joignez-vous à moi pour féliciter Morgan Toney et Keith Mullins en prévision de leur représentation à Paris. Bonne chance, M. Toney et M. Mullins, ou plutôt, comme on le dit au Cap-Breton, get ‘er done!, c’est-à-dire : foncez! Merci.

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