Hommage aux victimes de la tragédie dans la nation crie James Smith et à Weldon, en Saskatchewan

Par: L'hon. Marty Klyne

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L’honorable Marty Klyne : Honorables sénateurs, je prends la parole en tant que sénateur de la Saskatchewan et je le fais le cœur gros en cette période de deuil et de guérison qui suit les événements du 4 septembre à la nation crie de James Smith et au village de Weldon, en Saskatchewan.

Comme les gens du monde entier le savent, une série de meurtres à l’arme blanche a eu lieu, dont le bilan est de 10 morts et 18 blessés, dont un jeune adolescent, en plus du décès des deux suspects. C’est l’une des pires tueries de l’histoire du Canada.

Dans la foulée de cette manifestation de violence, nous nous souvenons des victimes et nous soutenons les personnes et les communautés touchées. Nous nous souvenons des vies perdues : Bonnie Goodvoice-Burns, 48 ans; Gregory « Jonesy » Burns, 28 ans; Lydia Gloria Burns, 61 ans; Earl Burns, 66 ans; Lana Head, 49 ans; Robert Sanderson, 49 ans; Thomas Burns, 23 ans seulement; Carol Burns, 46 ans; Christian Head, 54 ans; et Wesley Petterson, 78 ans.

Sénateurs, nous nous souvenons d’eux tous et pensons à leurs proches, ainsi qu’aux blessés, en leur souhaitant un rétablissement rapide et complet.

Ces communautés sont résilientes et elles se serreront les coudes et trouveront collectivement la force de surmonter ce traumatisme.

Les dirigeants et les citoyens se demanderont également : « Quelles leçons avons-nous tirées de cette tragédie et comment pouvons-nous prévenir de tels événements? »

Dans une déclaration, le chef Bobby Cameron de la Federation of Sovereign Indigenous Nations a déclaré :

C’est la destruction à laquelle nous devons faire face lorsque des drogues illégales envahissent nos communautés, et nous demandons que toutes les autorités écoutent les chefs, les conseils et leurs membres pour créer des communautés plus sécuritaires pour nos gens.

Le chef de la nation crie de James Smith, Wally Burns, demande d’avoir les moyens de financer des centres de traitement de la toxicomanie dans les réserves. Un autre appel à l’aide vise les services policiers autochtones.

Dans le cas qui nous occupe, la GRC est intervenue rapidement et deux agents du détachement de Melfort, situé à 45 kilomètres, sont arrivés 38 minutes après l’appel. Cependant, nous pouvons faire mieux que cela.

Nous devons tous appuyer le travail de collaboration qui est en cours pour établir plus de programmes de services policiers autochtones, avec l’objectif bien défini de mettre au point des services de police spécialisés dans les communautés autochtones pour qu’on puisse y bénéficier des mêmes droits à la sécurité personnelle et à la sécurité publique, peu importe où se retrouvent les communautés.

Ainsi, nous pouvons faire en sorte que les services de police communautaires connaissent les gens du coin, comprennent leurs besoins et s’engagent à assurer un service à long terme.

Chers collègues, il y aura d’autres occasions à l’avenir pour une réflexion plus approfondie. Pour le moment, nous offrons nos prières et nos plus sincères condoléances. Merci. Hiy Kitatamîhin.

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