En comité plénier : Le sénateur Klyne interroge les témoins sur le projet de loi C-5 (Panel 6)

Par: L'hon. Marty Klyne

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Le sénateur Klyne : Ma question s’adresse au Conseil canadien des affaires. Si je comprends bien, le conseil est composé de dirigeants et d’entrepreneurs de plus de 170 entreprises canadiennes de premier plan, et ce, dans tous les secteurs et toutes les régions du pays. Je suppose que bon nombre de ces membres se préparent à soumissionner pour obtenir des contrats du gouvernement qui découleront de l’adoption du projet de loi C-5. Par ailleurs, je suppose que plusieurs de ces contrats seront assujettis aux programmes de marchés réservés du gouvernement.

Êtes-vous en train de préparer ou de conseiller les membres du conseil sur la manière de présenter un plan de participation des peuples autochtones dans le cadre des programmes de marchés réservés du gouvernement?

M. Hyder : Merci de votre question, sénateur. Chaque entreprise va œuvrer de son côté, projet par projet. Elles se font concurrence entre elles, même si je les représente toutes.

Je crois qu’il ne manque pas de données pour montrer que les projets qui ont été couronnés de succès l’ont été parce que les Autochtones qui y ont participé en étaient actionnaires.

Je vous rappelle, sénateur, que c’est en partie pour cette raison que le Conseil canadien des affaires a milité pour la création du programme de garantie de prêts pour les Autochtones, afin que les communautés autochtones, surtout celles qui n’ont pas vraiment d’expérience dans les affaires, puissent être actionnaires et partenaires de projets et pour les aider à atténuer les risques connexes parce que, quand on n’a pas d’expérience, on ne sait pas trop dans quoi on s’embarque.

L’idéal, c’est de ne jamais avoir à utiliser la garantie de prêt. Il s’agit davantage d’un filet de sécurité en cas de pépin. Je salue d’ailleurs le gouvernement actuel de l’avoir doublée quelques semaines à peine après l’entrée en fonction du premier ministre, si je ne m’abuse. La garantie a été doublée, ce dont nous nous réjouissons, parce que cette mesure ouvrira de nouveaux débouchés aux communautés autochtones, qui pourront mieux participer aux projets et en devenir actionnaires. Cela facilitera la mise sur pied de programmes, ce qui, à nos yeux, constitue l’un des moyens les plus rapides d’unir nos efforts et de recommencer à bâtir des immeubles et des infrastructures au pays.

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