L’honorable Marty Klyne : Honorables sénateurs, nous rendons aujourd’hui hommage à une personne remarquable qui a consacré sa vie au service public et à l’amélioration de notre grand pays, le sénateur Brent Cotter.
Ne soyez pas si surpris.
Alors que notre ami se prépare à prendre une retraite bien méritée, nous revenons sur un héritage fondé non seulement sur le travail acharné, mais également sur les valeurs qui définissent le sénateur Cotter : l’intégrité, la sagesse, un grand sens de la justice et, bien sûr, un amour profond pour la Saskatchewan.
La générosité d’esprit du sénateur Cotter fait de lui un homme accessible et respecté par ses collègues de toutes les allégeances politiques. On l’a vu dans sa façon de présider le Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles. Il était ferme, mais juste. Il avait un esprit de collégialité, mais il était bien préparé. C’est un exemple de leadership judicieux pour n’importe quel président.
N’oublions pas son sens de l’humour. Pour ceux qui ont eu le plaisir de discuter avec lui, vous savez que Brent peut lancer une pointe aussi perçante que le vent d’hiver de la Saskatchewan en février, et qu’il n’est pas trop mal non plus dans les banquettes d’en face.
Le sénateur Cotter a aussi été un défenseur infatigable des peuples autochtones. À l’époque où il faisait carrière dans la fonction publique, il a été sous-ministre des Affaires intergouvernementales et autochtones de la Saskatchewan, un poste où il a su faire montre d’un immense respect pour l’histoire, la culture et les droits des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Sa détermination à bâtir des ponts, à favoriser la compréhension mutuelle et à entretenir un dialogue constructif entre les communautés autochtones et la société canadienne en général est au cœur de son héritage. À l’époque, il a chapeauté diverses initiatives qui prônaient la réconciliation, et ce, bien avant que ce mot soit connu du grand public. Le don qu’il a pour écouter l’autre et aborder les dossiers difficiles avec humilité et empathie lui a valu le respect des chefs autochtones et de ses collègues.
Le projet de loi C-51, qu’il a parrainé et qui promulguait un traité reconnaissant la Première Nation dakota de Whitecap, constitue un excellent exemple de son sens du leadership. Il a fait adopter cette mesure législative historique par le Sénat en un temps record, et je sais qu’il suit ce dossier de près depuis. À une époque où nous avons plus que jamais besoin d’une véritable réconciliation et d’un partenariat authentique, la contribution du sénateur Cotter témoigne de son attachement sans faille à la justice, au respect et à l’avenir collectif de tous les Canadiens.
En terminant, qu’il s’amuse à badiner avec un collègue ou qu’il se retrousse les manches pour trouver un terrain d’entente, une chose est sûre : c’est la détermination à faire du Canada un endroit meilleur pour tous qui a toujours motivé le sénateur Cotter. Merci. Hiy kitatamihin.