L’honorable Michèle Audette : Bonjour, chers collègues.
[Note de la rédaction : La sénatrice Audette s’exprime en innu.]Tout d’abord, j’aimerais vous dire en quelques mots combien je suis fière de pouvoir honorer aujourd’hui les artistes, les musiciens et les musiciennes du gala Teweikan et, bien sûr, la Société de communication Atikamekw-Montagnais (SOCAM), qui a organisé cet événement.
Le 7 octobre dernier, cet événement a eu lieu à Sept-Îles, à la salle Jean-Marc-Dion, et la quatrième édition de ce gala a honoré beaucoup d’artistes, de musiciens et de musiciennes. Tous et toutes ont chanté dans leur langue autochtone. C’est une vague de reconnaissance par laquelle ils nous ont fait partager leur mission, leur passion, le son et, bien sûr, leur langue.
Cette quatrième édition, en partenariat avec l’Aluminerie Alouette, a aussi rendu hommage aux hommes qui jouent le teueikan, soit le tambour, et aux femmes incroyables qui contribuent à sauvegarder les langues autochtones, dont ma mère.
Je profite donc de cette tribune pour dire merci à mon tour à la SOCAM, cette société de communication, et en particulier à une personne qui y croit, Florent Bégin, un Innu qui a organisé ce gala pendant plusieurs années.
Il y a aussi des gens que je connais, que j’ai appris à connaître, et je tiens à les féliciter, car ils ont reçu des trophées au gala Teweikan : Kathia Rock, Laura Niquay, une Atikamekw, Petapan, des Innus de Pessamit, Samian, de Pikogan, Scott-Pien Picard et Florent Vollant.
C’est toujours un plaisir pour moi de partager avec vous de belles et bonnes choses, des choses qui sont encore très vivantes. Rappelons-nous que la musique traverse tous les territoires, même ici, au Sénat.
Je vous invite tous à écouter ces belles musiques, et encore une fois, je remercie la SOCAM et tous ceux et celles qui ont contribué à ce gala.