Période des questions ministérielle : Les postes vacants au Sénat

Par: L'hon. Jane Cordy

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Parliament, Ottawa

L’honorable Jane Cordy : Merci, monsieur le ministre, d’être parmi nous aujourd’hui. Ma question fait suite à celle du sénateur Cormier. Monsieur le ministre, le principe fondateur de la Confédération repose sur une représentation adéquate de toutes les régions au sein du gouvernement. La représentation de la population à la Chambre des communes était équilibrée par la représentation régionale au Sénat du Canada. En fait, monsieur le ministre, les historiens ont dit que, sans la représentation régionale au Sénat, la Confédération n’aurait pas été créée en 1867. Malheureusement, ces principes ont été de plus en plus ignorés au cours des six dernières années. Le Sénat compte actuellement 16 sièges vacants et il en comptera deux de plus dans les prochaines semaines.

Je vais vous interroger aujourd’hui sur la région de l’Atlantique. Monsieur le ministre, trois sièges au Sénat pour le Nouveau-Brunswick sont vacants, ce qui signifie que 30 % des sièges pour la province sont vacants. Trois sièges sont vacants pour la Nouvelle-Écosse, ce qui signifie que 30 % des sièges pour la province sont vacants. Pour l’Île-du-Prince-Édouard, 50 % de la province n’est pas représentée, car deux sièges sur quatre sont vacants. De surcroit, un tiers des sièges pour Terre-Neuve-et-Labrador deviendront vacants dans les prochaines semaines. Ainsi, un siège sur trois au Sénat pour les régions de l’Atlantique sera vacant, et certains le sont depuis plus de trois ans.

Monsieur le ministre, quand le premier ministre rétablira-t-il la représentation régionale au Sénat et pourvoira-t-il ces sièges vacants? Une telle situation serait inacceptable à la Chambre des communes et elle devrait l’être aussi au Sénat.

L’honorable Dominic LeBlanc, c.p. député, ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités : Sénatrice Cordy, je vous remercie de la question et de soulever à l’égard de ces postes vacants des préoccupations compréhensibles et raisonnables. En tant que Canadien de l’Atlantique, je crois, comme vous, que notre région est importante, mais on peut en dire autant des autres régions. Je souscris entièrement à votre analyse quant aux exigences de la Confédération et au rôle que le Sénat doit jouer pour représenter les régions et ainsi faire contrepoids à la Chambre où je siège, qui assure une représentation en fonction de la population des provinces. C’est un exemple de dossier où nous devons agir rapidement, madame la sénatrice.

Comme je l’ai dit, je suis convaincu que, dans les prochaines semaines, voire les prochains jours, vous recevrez de bonnes nouvelles concernant des collègues que vous aurez le plaisir d’accueillir au Sénat. Compte tenu de certaines conversations que j’ai eues, je peux dire que je suis emballé par les femmes et les hommes compétents qui souhaitent travailler avec vous au Sénat et qui ont présenté leur candidature dans le cadre d’un processus transparent auquel bon nombre d’entre vous ont aussi participé. Par ailleurs, sénatrice Cordy, d’après ce que j’ai entendu de la part des fonctionnaires du Bureau du Conseil privé responsables de ce processus, je crois comprendre qu’à certains égards, nous sommes victimes de notre succès. Dans ma province, des dizaines de personnes très qualifiées ont offert leurs services.

Nous avons dû attendre plus longtemps qu’il ne le faudrait pour recevoir comme il se doit l’avis de ces groupes consultatifs, mais la bonne nouvelle, c’est que je pense que le processus tire à sa fin, et les bonnes nouvelles arriveront très bientôt.

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