Période des questions : L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

Par: L'hon. Clément Gignac

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L’honorable Clément Gignac : La semaine dernière, certains de mes collègues ici présents et moi étions au siège social de l’OTAN à Bruxelles dans le cadre des rencontres annuelles avec les associations parlementaires des pays membres de l’OTAN. Or, il semble bien qu’en 2024, 19 des 32 pays membres se conformeront à la cible de 2 % du PIB exigée en ce qui concerne le budget des dépenses militaires. Avec un taux de 1,38 % du PIB, il semble que le Canada est encore bien loin de cette cible minimale exigée.

Dans une entrevue accordée mardi dernier à la chaîne canadienne CTV, le secrétaire général de l’OTAN a dit qu’il attendait toujours que le Canada lui transmette une date pour honorer ses obligations. L’ambassadrice américaine auprès de l’OTAN a ajouté que le Canada est le seul pays membre à ne pas s’être engagé à cet égard en fournissant un échéancier.

En cette journée historique qui marque l’adhésion de la Suède au sein de l’OTAN, quand votre gouvernement entend-il honorer son engagement envers nos alliés?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie pour la question. Il est important de souligner le fait que le Canada a un des budgets les plus importants des 31 membres de l’alliance en matière de défense; je crois que nous sommes au septième rang pour ce qui est des contributions. Comme vous le savez, le gouvernement a augmenté ses dépenses de plus de 70 % dans le cadre de sa politique de défense de 2017. Au cours de la dernière année, le Canada a montré qu’il était prêt à aller encore plus loin.

Soyez assuré que le Canada continuera d’accroître sa capacité militaire afin de relever les défis du monde actuel et d’investir dans des équipements modernes pour ses forces armées.

Le sénateur Gignac : Merci de votre réponse, sénateur Gold. Je tiens à souligner que le Canada fait partie du G7. Je ne suis donc pas étonné que son budget soit au septième ou huitième rang en importance.

Malgré son gouvernement de coalition entre sept partis, la Belgique s’est engagée en juin dernier à atteindre l’objectif de 2 % de son PIB d’ici 2035, au moyen d’une législation contraignante.

Ne croyez-vous pas que le gouvernement pourrait s’inspirer de nos amis belges en déposant un cadre législatif pour forcer le respect de nos obligations internationales?

Le sénateur Gold : Merci pour la question. Le gouvernement s’est engagé à équilibrer ses engagements nationaux et internationaux tout en augmentant activement ses dépenses en matière de défense. Comme l’a déclaré le premier ministre lors de sa visite en Ukraine, il reste encore beaucoup à faire pour ce qui est des dépenses en défense, et le gouvernement reste déterminé à atteindre l’objectif de 2 % en temps voulu.

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