Période des questions: le programme d’assurance-récolte

Par: L'hon. Patricia Bovey

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L’honorable Patricia Bovey : Merci d’être ici, madame la ministre. Vous avez parlé de dame Nature. Les inondations au Manitoba sont dévastatrices. Les champs sont détrempés et gorgés d’eau, et beaucoup sont même submergés.

D’après le dernier rapport sur les cultures au Manitoba pour la période se terminant le 31 mai, la progression de l’ensemencement se situe à 40 %, au lieu des 91 % constatés en moyenne au cours des 5 dernières années à la 21semaine. Nous sommes tous préoccupés par la hausse du prix des aliments et les pénuries provoquées par les événements climatiques au Canada combinés à la situation en Ukraine.

Que compte faire votre ministère pour atténuer ces préoccupations et celles des agriculteurs à propos de l’assurance-récolte, étant donné que les dates d’échéance de plantation de certaines assurances approchent, notamment pour le maïs dont l’échéance a été fixée au 30 mai? Si les agriculteurs prennent le risque de planter après cette date, quel soutien apportera le gouvernement si le climat continue d’être défavorable?

L’honorable Marie-Claude Bibeau, c.p., députée, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire : Nous disposons de quatre principaux programmes de gestion des risques de l’entreprise. Il y a l’assurance-récolte, et je suis en train d’en discuter avec les provinces, car les coûts de ces programmes sont partagés et les programmes sont souvent gérés par les provinces. Nous sommes donc en train de discuter avec les provinces en ce qui concerne les retards.

Il y a aussi le programme Agri-stabilité, par exemple, qui est un autre programme de gestion des risques de l’entreprise, en sus de l’assurance-récolte. Il entre en vigueur lorsqu’un producteur voit ses marges diminuer de façon significative. Nous avons aussi le programme Agri-relance, qui est mis en œuvre par une province si un événement — bien souvent climatique — entraîne des coûts exceptionnels pour un secteur ou une région. C’est ce programme qui a été utilisé l’an dernier à cause des sécheresses dans les Prairies et en Ontario, et après les inondations en Colombie-Britannique. Le programme Agri-relance a très bien fonctionné. La collaboration avec les provinces a été bonne et nous avons été en mesure de mettre ces programmes en place rapidement après ces événements.

Voilà donc deux programmes auxquels nous pourrions avoir recours si la situation ne s’améliore pas.

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