L’honorable Brian Francis : Honorables sénateurs, je suis heureux de prendre la parole aujourd’hui en ce Mois national de l’histoire autochtone pour rendre hommage aux participants de Voix de jeunes leaders autochtones, un événement organisé par le Comité sénatorial des peuples autochtones, avec l’appui de la Direction des comités du Sénat.
Chaque année, Voix de jeunes leaders autochtones offre aux participants — qui représentent l’histoire, le patrimoine et la diversité des Premières Nations, des Inuits et des Métis — une occasion unique d’en apprendre plus sur le rôle du Sénat. Surtout, cet événement nous donne l’occasion d’apprendre d’eux.
Dans le droit fil du thème de cette année, qui est l’éducation sous toutes ses formes, les Autochtones de 18 à 35 ans ont été invités, il y a quelques mois, à nous faire part de leurs connaissances, de leurs expériences et de leurs perspectives. Plus de 100 jeunes ont envoyé un mémoire et huit d’entre eux, de partout sur l’Île de la Tortue, ont été invités à venir rencontrer les sénateurs à Ottawa cette semaine.
Hier matin, les participants ont eu l’honneur de rencontrer la Gouverneure générale Mary Simon et son époux, Whit Fraser, à Rideau Hall, et, dans la soirée, ils ont assisté à une réception au Sénat.
Plus tôt aujourd’hui, quatre participants ont témoigné devant le Comité sénatorial permanent des peuples autochtones. Les autres participants comparaîtront plus tard ce soir. J’espère que tous les sénateurs prendront le temps d’écouter ces jeunes leaders remarquables, d’apprendre à leur contact et de les appuyer.
Je tiens à vous présenter deux d’entre eux.
Audrey-Lise Rock-Hervieux vient de la communauté innue de Pessamit, au Québec. Elle est la créatrice du blogue « Maman autochtone ». Par ailleurs, elle travaille également pour Puamun Meshkenu, un organisme sans but lucratif qui appuie les jeunes Autochtones, et pour Terre Innue, une société de production cinématographique. Audrey-Lise souhaite utiliser sa voix pour habiliter les jeunes Autochtones à réaliser leurs rêves.
Le Muin Ji’j, ou Bertram Bernard, est un chercheur en entreprise mi’kmaq et un professionnel de la Première Nation d’Eskasoni. Ce professionnel possède une maîtrise en administration des affaires de l’Université du Cap-Breton. Sa thèse de recherche portait sur l’amélioration du bien-être socioéconomique des Autochtones au Canada. Plus récemment, Muin Ji’j a été accepté à l’École d’études commerciales d’Harvard dans le programme de certificat intitulé Leading People and Investing to Build Sustainable Communities, dont l’objectif consiste à former des leaders qui sauront bâtir des communautés durables.
Honorables sénateurs, veuillez vous joindre à moi pour accueillir chaleureusement Audrey-Lise, Muin Ji’j et les autres membres de leur groupe. Veillons à ce que leur séjour soit mémorable. Wela’lin, merci, tshinashkumitin.