L’honorable Pierre J. Dalphond : Honorables sénateurs, au nom des sénateurs indépendants du Groupe progressiste du Sénat, j’ai le plaisir de rendre hommage au sénateur Cotter, bien que l’on ne sache toujours pas quel événement passera en premier : le 75e anniversaire du sénateur Cotter ou notre ajournement de fin d’année.
Bien que son mandat parmi nous soit relativement court — pas tout à fait cinq ans — et qu’il ait commencé quelques semaines seulement avant que nous ne soyons confrontés aux circonstances inhabituelles de la pandémie en 2020, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que le sénateur Cotter a utilisé son temps ici de façon judicieuse et productive. Nous avons eu le privilège d’entendre ses interventions sur une variété de sujets, et j’ai bien aimé le tandem que nous avons parfois formé dans cette enceinte et au Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles, y compris au sein de son comité directeur.
Bien que nous, juristes, ayons pu contribuer à certaines complications, ce fut un plaisir pour nous tous de bénéficier de votre interprétation des nombreuses questions juridiques que nous avons examinées. Tout au long de son mandat, le sénateur Cotter a été un fervent défenseur de la Saskatchewan — sa province —, de ses agriculteurs et de son gouvernement. Je me souviens très bien de la querelle avec le chemin de fer Canadien Pacifique.
Le sénateur Cotter a toujours fait preuve d’empathie et de respect en exposant ses propres positions ou en critiquant des points de vue différents. En outre, bien qu’originaire d’une province sans accès à la mer, il a su illustrer sa capacité à naviguer dans les eaux parfois tumultueuses du Sénat.
Le sénateur Cotter a aussi fait preuve d’humour en incluant une foule d’anecdotes amusantes dans ses interventions. J’ai particulièrement aimé celle où il parlait de son chandail sur lequel il était écrit : « L’affaire aurait dû être simple, mais les avocats l’ont compliquée. »
Brent, en plus de vos contributions aux délibérations consignées dans le hansard du Sénat, vous nous laissez un souvenir durable de votre générosité grâce aux oreillers décoratifs que vous avez offerts à bon nombre d’entre nous, gracieuseté de votre fille, Kelly.
J’ajouterais que je continuerai d’emprunter le « style Cotter » pour lancer mes discours. C’est un style qui me plaît beaucoup, professeur Cotter.
Au nom de mes collègues du Groupe progressiste du Sénat et de nous tous ici présents, je vous souhaite une merveilleuse retraite en compagnie d’Elaine. Je sais qu’elle aime les chevaux, comme nous tous, et que vous suivrez nos prochaines discussions à ce sujet. Cependant, je ne crois pas que nous ayons fini d’avoir de vos nouvelles, et j’ai hâte de voir ce que vous ferez ensuite. Je vous remercie et je vous souhaite une bonne retraite, mon ami.
Des voix : Bravo!