Le sénateur Gignac rend hommage à l’honorable Percy Mockler

Par: L'hon. Clément Gignac

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Parliament, Ottawa

L’honorable Clément Gignac : Aujourd’hui, au nom du Groupe progressiste du Sénat et en mon nom personnel, j’aimerais joindre ma voix aux autres intervenants pour rendre hommage à un collègue exceptionnel à l’aube de sa retraite, l’honorable Percy Mockler.

Mon premier contact avec le sénateur Mockler remonte à l’automne 2021, peu après mon assermentation au Sénat. Nous nous sommes vite découvert des atomes crochus. En effet, nous avions tous les deux fait de la politique active sur la scène provinciale en tant que députés et ministres. Qui plus est, nous avions et avons toujours un grand ami en commun, soit l’honorable Jean Charest. L’ex-leader du Parti progressiste-conservateur du Canada et ancien premier ministre du Québec m’avait parlé du sénateur Mockler en termes élogieux en faisant allusion à sa grande gentillesse et sa générosité. Il avait bien raison.

Au fil du temps, une belle amitié — voire une belle complicité — s’est installée entre nous deux. Dès cette première rencontre, j’avais été charmé par son accueil chaleureux, sa grande simplicité, mais aussi son attachement à sa communauté du Nouveau-Brunswick et à sa famille. D’ailleurs, la présence du premier ministre Higgs aujourd’hui témoigne bien de l’appréciation de ses concitoyens pour son implication dans sa communauté. Je sais qu’ils sont très nombreux aussi à nous écouter en direct sur le site SenVu.

Quand je suis devenu membre du Comité des finances nationales, le sénateur Mockler m’a expliqué son rôle et sa philosophie à la présidence du comité : c’était une vision non partisane et collégiale. À titre de président du Comité des finances nationales depuis 2017, le sénateur Mockler aura dirigé plus de 300 réunions, convoqué plus de 1 000 témoins différents, vu défiler plusieurs ministres et déposé 55 rapports dans cette Chambre. Il s’agit d’une longévité sans précédent depuis 25 ans au Sénat, exception faite du sénateur Day.

Sénateur Mockler, j’ai été particulièrement impressionné par votre sens du devoir en vous voyant faire avancer rondement les travaux du Comité des finances nationales y compris le programme du gouvernement libéral en place, et ce, malgré vos convictions personnelles ou votre affiliation politique. Comme l’a mentionné une de mes collègues, vous êtes un bel exemple de respect et de neutralité politique, deux valeurs qui devraient toujours guider la présidence des comités au Sénat. Faisant preuve d’une grande courtoisie, vous avez toujours laissé à vos collègues du comité le privilège de poser leurs premières questions aux témoins avant de poser les vôtres. Comme l’a mentionné également le sénateur Smith, tous mes collègues du comité se souviendront des quatre mots-clés que vous utilisiez pour clore vos réunions : transparence, responsabilité, fiabilité et prévisibilité.

Votre absence au Comité des finances nationales sera lourde, et vous me manquerez aussi beaucoup personnellement, puisque vous avez été mon mentor à bien des occasions.

En terminant, sénateur Mockler, vous laisserez une empreinte indélébile grâce à votre dévouement, votre implication dans votre communauté et votre sens du devoir.

Cher ami, Percy, merci pour votre amitié et votre mentorat. Prenez soin de vous, de votre épouse, Suzanne, de vos quatre enfants et de vos sept petits-enfants. Bonne retraite!

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