Jocelyne Duval

Par: L'hon. Clément Gignac

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L’honorable Clément Gignac : Honorables sénatrices et sénateurs. En ce 14 février, j’aimerais rendre hommage à une personne très spéciale que j’ai rencontrée pour la première fois il y a 50 ans, le jour de la Saint-Valentin. Vous l’aurez deviné, il s’agit de ma conjointe, Jocelyne, qui vient d’être présentée.

Grâce à la complicité de son frère Luc, qui était aussi à l’époque mon meilleur ami — et qui l’est toujours —, j’avais été présenté à sa sœur Jocelyne dans le cadre d’un week-end de motoneige chez lui, à Rivière-à-Pierre. J’ai eu tout de suite le coup de foudre pour cette magnifique fille de 15 ans, qui avait déjà l’apparence d’une jeune femme de 18-19 ans!

Cupidon a fait son œuvre par la suite, puisqu’elle accepta de m’accompagner quelques mois plus tard à mon bal des finissants de cinquième secondaire. Je savais dès lors que j’avais trouvé la perle rare. Après cinq années de fréquentations, nous nous sommes mariés et avons eu par la suite trois beaux enfants, et avons le bonheur aujourd’hui d’avoir cinq petits-enfants.

Sachez que mon épouse, Jocelyne, a fait beaucoup de sacrifices pour moi au fil des années. Dès le départ, puisque j’étais toujours aux études pour décrocher mon diplôme universitaire de second cycle, c’est elle qui a payé le mobilier pour qu’on s’installe à loyer. Par la suite, n’ayant pas le système universel de garderie que l’on connaît aujourd’hui, elle décida de se retirer du marché du travail pour s’occuper des enfants et me permettre ainsi de poursuivre ma carrière dans le milieu très compétitif du secteur bancaire.

Mon épouse est à la fois l’amour de ma vie, ma confidente et ma plus proche conseillère. Elle est partie prenante de toutes les décisions importantes dans ma carrière. Pour paraphraser les propos d’un ex-premier ministre canadien bien connu, je dirais que c’est le roc de Gilbraltar dans notre couple. Une écoute attentive dotée d’un excellent jugement.

Je me souviens, lorsque le premier ministre Charest m’avait contacté en 2009 pour m’inviter à me joindre à son équipe dans la cadre d’une élection partielle, elle n’était pas vraiment emballée par cette idée d’un saut en politique, mais elle m’avait invité à me poser la question suivante, et c’était la bonne : à 75 ans, est-ce que tu vas regretter d’avoir dit oui à M. Charest ou de lui avoir dit non?

Ma conjointe m’a appuyé dans ma décision, même si cela a signifié une fois de plus, pour elle, un bouleversement dans nos habitudes familiales en raison d’un horaire chargé et changeant constamment, sans parler de l’obligation de se faire une carapace, comme conjointe, face aux commentaires pas toujours louangeurs envers les politiciens.

Au début de la pandémie, alors que j’ai atteint le cap des 65 ans, j’avais amorcé une réflexion sur ce que j’aimerais faire dans les années subséquentes. Je ne me sentais pas encore prêt pour la retraite, mais j’avais le goût de passer à autre chose : commentateur politique, chroniqueur économique ou administrateur de sociétés.

Autour d’un bon souper accompagné d’un bon verre de vin, un dimanche soir, Jocelyne me dit : « pourquoi pas sénateur? » La fameuse question est donc revenue à la surface. Je devais donc soumettre ma candidature et elle m’a encouragé à le faire.

Merci à toi, Jocelyne, pour ton soutien, tes encouragements et tes précieux conseils au fil des ans, ainsi que pour le privilège que tu m’accordes d’être à tes côtés depuis 50 ans.

En terminant, honorables sénatrices et sénateurs, permettez-moi une fois de plus, en cette journée de la Saint-Valentin, de saluer et de remercier ma charmante et honorable épouse, ici présente.

Des voix : Bravo!

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