L’honorable Brian Francis : Bienvenue, madame la ministre. L’Île-du-Prince-Édouard compte un des taux de chômage les plus élevés au pays. En même temps, de nombreuses industries sont aux prises avec des pénuries de main-d’œuvre, en particulier dans les régions éloignées. Que fait exactement l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, l’APECA, pour s’attaquer à ce déséquilibre entre les personnes sans emploi et les emplois vacants à l’Île-du-Prince-Édouard? Pouvez-vous nous parler d’initiatives et de programmes précis?
L’honorable Ginette Petitpas Taylor, c.p., députée, ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique : Merci beaucoup, sénateur, pour votre travail et pour ces questions.
Comme je l’ai déjà dit, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique est une agence de terrain dont le mandat consiste à aider les petites et moyennes entreprises à surmonter leurs difficultés. J’aime dire que s’il y a un défi ou un obstacle de nature économique, cela devient l’affaire de l’APECA, et que si cela devient l’affaire de l’APECA, cela devient l’affaire de la ministre Petitpas Taylor. Nous voulons faire en sorte de régler ces questions ensemble afin de promouvoir la croissance économique de la région.
Lorsque je discute avec des propriétaires de PME, que ce soit au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse ou à Terre-Neuve-et-Labrador, ils me parlent d’abord et avant tout du problème de la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans les régions rurales du pays. Voilà pourquoi nous cherchons à régler ce problème par l’entremise de l’APECA. Chose certaine, nous savons que de nombreuses PME ont recours à l’automatisation et à la numérisation. Il faut toutefois admettre que, parfois, il est très difficile de trouver des gens prêts à occuper certains types d’emplois à temps plein et que l’automatisation et la numérisation sont alors la solution. C’est pourquoi l’APECA offre un financement particulier pour encourager les PME à engager des dépenses et à effectuer les investissements nécessaires pour automatiser et numériser leur industrie.
Par ailleurs, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique a soutenu des projets liés à l’immigration de certains groupes communautaires. Si de petites collectivités réussissent à accueillir des immigrants dans leur région, nous devons veiller à ce qu’elles aient accès aux services de soutien requis pour que ces nouveaux arrivants s’y installent de manière permanente. Je pense à Chipman, au Nouveau-Brunswick, par exemple. C’est une petite localité rurale…