L’honorable Patricia Bovey : Honorables sénateurs, ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat.
Sénateur Gold, le projet de loi C-81, parrainé par le sénateur Munson et adopté lors de la dernière session, a beaucoup fait pour abattre les obstacles auxquels sont confrontées les personnes handicapées et les personnes sourdes. La communication est une chose essentielle, et beaucoup de gens m’ont dit être très reconnaissants de l’interprétation en langue des signes pendant les conférences de presse sur la pandémie.
De nombreux organismes tiennent des événements publics importants, mais il est rare qu’on y retrouve de l’interprétation en langue des signes. Selon ce qu’on m’a dit, les petits organismes doivent recueillir des fonds eux-mêmes afin que cette interprétation soit offerte.
Alors que nous tentons de rendre le Canada plus accessible, est-ce que le gouvernement fédéral a prévu de mettre des fonds de côté pour permettre, lorsque c’est nécessaire, l’interprétation en langue des signes lors d’événements publics?
L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Merci, sénatrice, de votre question, qui porte sur un dossier d’importance. Le gouvernement sait que c’est l’ensemble du pays qui y gagne lorsque tous les Canadiens peuvent participer à la société sans être confrontés à des obstacles. Votre préavis m’a permis de poser des questions au gouvernement, mais je n’ai pas encore reçu de réponse.
J’aimerais toutefois souligner que Patrimoine canadien offre un programme intitulé Mise en valeur des langues officielles, qui accepte des demandes de financement provenant d’organismes sans but lucratif qui souhaitent offrir des services dans les deux langues officielles. Le site Web de ce programme précise que la langue des signes fait partie des activités d’interprétation simultanée admissibles. Je communiquerai la réponse du gouvernement au Sénat dès que je l’aurai.