L’honorable Wanda Thomas Bernard : Honorables sénateurs, en tant que membre de l’équipe de rêve, je prends la parole aujourd’hui pour dire quelques mots au sujet de ma collègue, la sénatrice Jane Cordy, dont j’admire depuis longtemps le travail et le dynamisme.
Comme on l’a dit, au moment de sa nomination en 2000, elle n’était que la troisième Néo-Écossaise. J’admire la sénatrice Cordy pour ses aptitudes à enseigner et à donner l’exemple. À mon arrivée au Sénat, elle répondait à des questions avant même qu’elles me traversent l’esprit. Il est facile d’imaginer que, devant une classe, elle enseignait de manière très engagée et inspirante. L’année dernière, j’ai organisé un événement en Nouvelle-Écosse et elle y a assisté. J’ai pu constater qu’elle avait tissé des liens étroits et chaleureux avec ses anciens élèves, car ceux qui étaient présents ont profité de l’occasion pour se remémorer de précieux souvenirs avec leur enseignante.
Alors que nombre de nos collègues ont souligné le leadership de la sénatrice Cordy à la tête du Groupe progressiste du Sénat, son travail au sein des comités et ses interventions dans un trop grand nombre de dossiers pour pouvoir les énumérer ici, je souhaite aujourd’hui vous faire part de certaines de ses réalisations moins connues, outre son impressionnant talent de leader.
Saviez-vous — en fait oui, vous le savez maintenant si vous avez écouté son discours — qu’elle est porte-parole du regroupement des personnes touchées par la drépanocytose en Nouvelle-Écosse et ailleurs au pays depuis de nombreuses années? Ce travail revêt un caractère bien spécial. La sénatrice Cordy a joué un rôle important dans la sensibilisation à la drépanocytose. Elle a vu un groupe de personnes sous-représentées et s’est servie de son poste de sénatrice pour défendre les droits de ces personnes de concert avec elles. Je vous en remercie sincèrement en leur nom à tous.
J’ai aussi pu constater à quel point la sénatrice Cordy a de la compassion quand nous avons visité des pénitenciers fédéraux lors des missions d’observation dans le cadre de l’étude du Comité des droits de la personne sur les droits des prisonniers. Alors que nos visites des prisons ont causé un choc à la plupart des membres du comité — je pense que la sénatrice Pate et moi étions les seules à avoir déjà été dans une prison…
La sénatrice Pate : Pas comme ils pourraient le croire.
La sénatrice Bernard : Je me souviendrai toujours de la sensibilité, de la compassion, de l’empathie et de l’amour dont la sénatrice Cordy a fait preuve avec les personnes que nous avons rencontrées. Elle perçoit l’humanité dans tous les gens, où qu’ils soient. C’est un euphémisme de dire que nous allons nous ennuyer d’elle, de sa sagesse, de sa bonté, de sa solidarité et de son soutien.
Sénatrice Cordy, que nous surnommons « lady Jane » dans notre groupe, je vous souhaite ce qu’il y a de mieux dans ce nouveau chapitre de votre vie.