L’honorable Brian Francis : Honorables sénateurs, avant de commencer, j’aimerais souligner que je parle depuis le territoire ancestral non cédé du peuple algonquin anishinaabe.
Aujourd’hui, j’ai l’honneur d’accueillir les membres du Cercle de gouvernance et du Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation.
Ils sont accompagnés de Stephanie Scott, directrice principale du Centre national pour la vérité et la réconciliation, et d’autres membres du personnel.
En l’honneur de leur visite, en ce Mois national de l’histoire autochtone, je tiens à rendre hommage aux grandes contributions que les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et plus particulièrement les survivants des pensionnats autochtones et des externats autochtones, ont apportées et continuent d’apporter au Canada.
Ces personnes témoignent non seulement de la force et de la résilience durables des peuples autochtones, mais elles sont également porteuses d’espoir et de changement pour les générations actuelles et futures. Chacune d’entre elles a enduré de nombreuses épreuves et mérite notre respect, notre attention et notre gratitude.
C’est parce que ces personnes ont eu le courage et la force de parler de leurs expériences, et parce qu’elles n’ont jamais renoncé à obtenir justice et à vouloir guérir, que le Canada a commencé à prendre conscience de la façon dont il a traité et traite encore les peuples autochtones. Ceux-ci méritent notre respect, notre gratitude et notre protection.
Bien que les peuples autochtones savent depuis longtemps que bon nombre de leurs enfants sont morts dans des pensionnats ou sur des sites connexes, les annonces faites depuis 2021 à propos des nombreuses éventuelles sépultures anonymes d’un bout à l’autre du pays ont attiré une nouvelle fois l’attention sur ces tragédies.
Aujourd’hui, les survivants, leur famille et leurs communautés s’emploient activement à préserver et à faire connaître la vérité sur ce qui s’est passé dans ces institutions. Ils dirigent aussi des efforts de recherche et de récupération afin d’apporter respect, honneur et dignité aux enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux.
Chers collègues, nous devons veiller à ce que les personnes qui entreprennent ce travail difficile bénéficient d’un financement durable et adéquat et d’autres formes de soutien de la part du gouvernement fédéral.
Chers collègues, je vous invite à écouter des survivants autochtones, y compris ceux qui sont présents aujourd’hui, et à apprendre d’eux ce mois-ci et tout au long de l’année. Je vous invite aussi à les soutenir, ainsi que leur famille et leurs communautés, non seulement en paroles, mais aussi en actes. Travaillons ensemble pour reconnaître le passé, affronter le présent et à améliorer l’avenir.
Enfin, je tiens à remercier le Groupe des sénateurs canadiens, qui m’a offert du temps de parole pour faire cette déclaration.
Wela’lin. Merci.
Des voix : Bravo!