L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, je prends aussi la parole pour rendre hommage à notre collègue Percy Mockler alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite du Sénat.
Comme d’autres l’ont dit, Percy, vous êtes arrivé au Sénat, en 2009, avec une solide — très solide — expérience en politique. Il faut souvent rappeler que la politique commence à l’échelle locale, et vous savez et comprenez mieux que quiconque à quel point c’est un aspect important, puisque vous avez été député de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick; vous êtes donc conscient des répercussions directes que la politique peut avoir à l’échelle locale.
Tout au long de votre mandat à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, vous avez géré de nombreux portefeuilles, ce qui vous a exposé à de nombreuses réalités qui ont une incidence sur vos concitoyens au quotidien. C’est certainement un atout pour quelqu’un comme vous qui aime analyser les choses de façon globale. Avant cela, bien sûr, vous avez été élu président du conseil étudiant de Saint-Léonard. Je souligne au passage que la photo sur Twitter était magnifique.
J’ai eu le plaisir de travailler avec vous au Comité de l’agriculture il y a plusieurs années, et j’ai beaucoup aimé les occasions que nous avons eues de voyager ensemble. Par ailleurs, nous avons été pendant de nombreuses années voisins de bureau au cinquième étage de l’édifice Victoria. C’était toujours un plaisir pour moi de vous rencontrer en passant dans un couloir ou en attendant l’ascenseur. Votre bureau a toujours été un endroit chaleureux, et c’est une atmosphère que vous saviez entretenir avec l’aide de votre personnel exceptionnel qui vous a accompagné si longtemps. J’offre également mes meilleurs vœux à votre personnel, en particulier à Diane. Même si je préfère éviter d’avoir des favoris, elle travaille avec vous depuis votre arrivée au Sénat et elle a — tout comme vous — réservé un accueil chaleureux à quiconque se présentait à votre bureau. Je transmets aussi mes meilleurs vœux à René et à Yvon.
Percy me rendait souvent visite à mon bureau accompagné de députés conservateurs du Nouveau-Brunswick pour me les présenter et m’expliquer à quel point ils étaient formidables. Nous avions toujours des conversations intéressantes. Je dois dire qu’ils étaient plutôt formidables.
Percy, vous êtes un exemple de l’approche que tous les politiciens devraient adopter : défendre avec passion ses convictions politiques tout en établissant des liens d’amitié avec ses adversaires politiques. C’est ainsi que l’on apprend à faire des compromis et qu’on obtient des résultats pour les Canadiens.
Percy, vous nous manquerez au Sénat. Vous avez généreusement fait part de vos pensées et de vos opinions, et j’ai toujours apprécié votre capacité à le faire avec pondération, mais toujours avec passion. Savoir conjuguer l’honnêteté et le tact avec la politique, tout en y intégrant un peu d’humour, n’est pas un talent que tous possèdent.
Je vous souhaite une merveilleuse retraite. J’espère que vous pourrez vous détendre et passer du temps avec votre famille. Vous avez tant fait pour les Canadiens, en particulier les Néo‑Brunswickois, pendant votre mandat à Ottawa. Vous pourrez désormais profiter de tout ce que votre province a à offrir.
Si vous rendez visite un jour à de la famille en Nouvelle-Écosse, passez nous voir. Notre porte sera toujours ouverte.
Merci.