L’honorable Michèle Audette : Monsieur le ministre, moi aussi, je suis une fière sénatrice innue, québécoise et un petit peu du Labrador.
La semaine dernière, le gouvernement a participé au lancement du Réseau national des gardiens des Premières Nations dont l’objectif est de mettre en commun les expertises et les connaissances, surtout eu égard à la conservation dirigée par et pour les communautés autochtones.
Selon vous, monsieur le ministre, comment les gardiens autochtones peuvent-ils soutenir les éléments clés du mandat de votre ministère sur les enjeux liés à la planification de l’exploitation des ressources et de la gestion des feux de forêt?
L’honorable Jonathan Wilkinson, c.p., député, ministre des Ressources naturelles : Merci, madame la sénatrice. Je crois que l’événement dont vous parlez est la COP15, la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique. J’étais là; c’était organisé en collaboration avec les communautés, comme vous l’avez dit, ainsi qu’avec le ministre des Ressources naturelles. J’ai participé au début de cette réunion très importante.
Nous avons mis en place un processus pour discuter d’un cadre permettant d’examiner les avantages des projets d’exploitation des ressources naturelles et nous y travaillons avec les peuples autochtones : les Inuits, les Métis et les Premières Nations. Nous devons avoir ces conversations et obtenir leur accord.
Je suis tout à fait déterminé à faire en sorte que nous parlions de réconciliation économique et pas seulement de services et de gouvernance. Il faut parler de réconciliation économique afin que les communautés puissent disposer des ressources dont elles ont besoin pour soutenir leur population. C’est très important.