Période des questions : Le soutien à l’Ukraine

Par: L'hon. Clément Gignac

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L’honorable Clément Gignac : La fin de semaine dernière, j’ai eu l’occasion de participer à la session du printemps de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN à Sofia, en Bulgarie, en compagnie de mes collègues les sénateurs Dasko, Patterson et Carignan. En tant que membres de la Commission de l’économie et de la sécurité , nous avons eu la possibilité d’avoir une mise à jour sur la situation économique et budgétaire en Russie. En gros, il semble que les sanctions financières soient très peu efficaces et que l’économie russe se porte plutôt bien grâce à un prix du pétrole élevé et à des échanges commerciaux croissant avec la Chine et l’Inde.

Il est clair que la Russie a la capacité militaire de soutenir cette guerre pendant plusieurs années, si nécessaire. Or, selon le secrétaire général de l’OTAN, l’Ukraine a besoin de beaucoup plus de munitions et d’obus pour se défendre adéquatement. Or, si le Canada envoyait tout son inventaire, cela équivaudrait à trois jours de combat.

En ce sens, que fait le Canada pour accélérer la production d’artillerie et d’obus pour venir en aide à l’Ukraine?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie de la question.

Dans le cadre de Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada, le gouvernement a investi 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer la mise en place d’une nouvelle capacité de production de munitions d’artillerie fabriquées au Canada et investir dans un approvisionnement stratégique en munitions. Il est de plus en plus difficile de se procurer des munitions d’artillerie à l’étranger, et cette capacité de production permettra de répondre à la demande de munitions du Canada et de ses alliés les plus proches, tout en créant des emplois qualifiés pour les travailleurs canadiens à long terme et en générant des retombées économiques pour les collectivités canadiennes.

Le sénateur Gignac : En juillet, les pays membres de l’OTAN vont se réunir à Washington. Monsieur le représentant du gouvernement au Sénat, le Canada fait partie des pays qui ne respectent pas la cible de 2 %, alors que deux tiers des pays membres de l’OTAN la respectent déjà. Est-ce que le premier ministre Justin Trudeau va réitérer son intention de respecter la cible de 2 % du PIB avec un échéancier précis?

Le sénateur Gold : Je vous remercie de la question. Les Canadiens peuvent être assurés que le gouvernement continuera de faire des investissements nécessaires et intelligents pour soutenir nos forces armées pour les générations à venir. Le gouvernement continuera de travailler avec ses alliés pour assurer la sécurité des Canadiens, tout en respectant nos capacités financières et nos obligations dans le monde.

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