L’honorable Katherine Hay : Ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat. Bon retour parmi nous. Je suis ravie de vous revoir. Il y a toujours une place pour vous de ce côté-ci, en passant.
Monsieur le sénateur, la santé mentale des jeunes au Canada est en crise, et le gouvernement reste plutôt silencieux là-dessus ces derniers temps. Le budget de 2025 ne fait qu’une brève allusion à la santé mentale, alors que les jeunes sont confrontés à des niveaux records d’anxiété, de dépression, de cyberintimidation, d’anxiété climatique et de suicide. À vrai dire, le Canada a un rôle de leader à jouer. Parmi les pays industrialisés, nous avons le quatrième taux en importance de suicide chez les jeunes. Le gouvernement a annoncé l’année dernière la création d’un fonds de 500 millions de dollars pour la santé mentale des jeunes. L’appel à propositions a pris fin en janvier de cette année. Depuis, rien n’a été fait : aucun détail, aucun versement et aucun calendrier pour les organismes communautaires, à l’exception d’environ 35 % du fonds destiné au Réseau de réseaux – Services intégrés pour les jeunes.
Selon une promesse électorale, c’était…
Son Honneur le Président intérimaire : Merci, madame la sénatrice.
L’honorable Pierre Moreau (représentant du gouvernement au Sénat) : Merci de votre invitation, sénatrice. Je sais qu’il est plutôt en vogue de changer de camp ces temps-ci, mais je m’abstiendrai de le faire.
Pour répondre à votre importante question, les jeunes de partout au Canada éprouvent des difficultés de santé mentale, ce qui est regrettable. Grâce au Fonds pour la santé mentale des jeunes, le gouvernement du Canada effectue des investissements stratégiques afin d’apporter des améliorations durables et utiles à la santé mentale des jeunes et de leur famille.
Il s’agit notamment d’investissements visant à améliorer l’accès aux services de santé mentale communautaires et à améliorer l’orientation au sein des services et du soutien en santé mentale, de même que le renvoi vers ceux-ci.

