L’honorable Amina Gerba : Honorables sénateurs, en ce Mois national de l’histoire autochtone, j’aimerais vous présenter une personne qui n’a plus besoin d’être présentée, une personne d’exception que je considère aujourd’hui comme une sœur dans la grande famille du Sénat. Oui, je dirais même une sœur jumelle, car nous avons été nommées le même jour, soit le 29 juillet 2021, sénatrices indépendantes du Québec au Sénat du Canada. J’ai choisi de vous la présenter aujourd’hui, car la journée d’hier était un autre grand jour pour cette grande dame inspirante, qui a reçu un doctorat honoris causa de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa. Je parle de ma très chère Michèle Audette.
Des voix : Bravo!
La sénatrice Gerba : Née d’un père québécois et d’une mère innue, la sénatrice Audette joue un rôle clé dans la transformation des rapports entre les peuples autochtones et les sociétés québécoise et canadienne depuis les années 1990. À seulement 27 ans, elle a été élue présidente de l’association Femmes autochtones du Québec inc. En 2004, elle a été nommée sous-ministre associée du Secrétariat à la condition féminine du Québec. Elle a servi à titre de présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada de 2012 à 2015. En 2015, elle a aidé à la création d’un programme innovateur de deuxième cycle en administration publique autochtone pour l’École nationale d’administration publique.
L’honorable Michèle Audette a été nommée parmi les cinq commissaires chargés de mener l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Depuis 2019, elle occupe le poste d’adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et de conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone de l’Université Laval.
La sénatrice Audette a un parcours inspirant qui lui a permis de recevoir d’innombrables reconnaissances, dont le prix Femmes de mérite dans la catégorie Inspirationnelle de la Fondation Y des femmes de Montréal. De plus, afin de souligner son admirable dévouement à la cause des femmes autochtones, l’Université de Montréal lui a également attribué un doctorat honoris causa. Notre pays doit se considérer chanceux de pouvoir compter sur une leader comme elle à la Chambre haute du Parlement.
Chère amie et jumelle, l’honorable Clément Gignac et moi-même avons été très impressionnés par le discours que tu as prononcé devant des centaines de jeunes diplômés, tous également séduits.
Félicitations pour cette énième reconnaissance! Continue à partager l’amour comme tu le fais autour de toi. C’est très contagieux et c’est le principal ingrédient qu’il faut pour la réconciliation. Merci.
Des voix : Bravo!