L’honorable Terry M. Mercer : Honorables sénateurs, je prends brièvement la parole au sujet du projet de loi C-210, qui vise à autoriser l’Agence du revenu du Canada à conclure une entente avec une province ou un territoire relativement à la collecte et à la communication des renseignements dont ceux-ci ont besoin pour créer ou tenir un registre de donneurs d’organes et de tissus.
Ce projet de loi semble peut-être simple, mais ses effets sont loin de l’être.
Comme vous le savez, j’ai été le premier directeur exécutif de la Fondation canadienne du rein en Nouvelle-Écosse, voire au Canada atlantique. C’était mon ancienne vie, et je remercie le sénateur Kutcher de ses bonnes paroles à propos de mon travail au sein de cette fondation.
Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour augmenter les dons d’organes et de tissus.
Travailler avec des donneurs et des receveurs peut être difficile lorsqu’il y a si peu d’organes disponibles. Il n’est pas rare de pleurer avec les futurs receveurs qui souffrent en attendant une transplantation, mais ensuite, on peut célébrer avec eux lorsqu’ils la reçoivent enfin. Nous devrions célébrer avec plus de receveurs, et ce projet de loi y contribuera.
N’oublions pas que nous devons également honorer les donneurs et leur famille qui font le choix si important de donner leurs organes et leurs tissus. Leur héritage, ce don de la vie, perdure avec les receveurs.
Comme je l’ai mentionné, la Nouvelle-Écosse est devenue le premier endroit en Amérique du Nord à passer à une loi reposant sur le principe du consentement présumé au don d’organes et de tissus. C’est une démarche importante pour sauver des vies, et je suis très fier que ma province l’ait fait. J’espère que, à mesure que les nouvelles règles seront mises en œuvre en Nouvelle-Écosse, les statistiques prouveront qu’il s’agit d’une solution qui vaut la peine d’être adoptée ailleurs au pays.
Comme le projet de loi est un pas dans la bonne direction qui pourrait aider à sauver des vies, je vous encourage tous à l’appuyer. Merci, honorables sénateurs.
Des voix : Bravo!