Le décès de Ray Ahenakew

Par: L'hon. Marty Klyne

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L’honorable Marty Klyne : Honorables sénateurs, je prends la parole pour rendre hommage à Ray Ahenakew, qui est décédé en septembre dernier. Je connaissais Ray depuis de nombreuses années et j’avais beaucoup de respect pour lui. Sa grande compétence et son énergie positive le rendaient abordable et accessible. Son décès laissera des traces chez tous ceux qui l’ont connu. Il était un fils, un mari, un père, un grand-père, un frère, un ami et un mentor — mon mentor, à bien des égards.

Ray était un fier membre de la Première Nation Ahtahkakoop. C’était un leader et un pionnier qui a renforcé la participation des Premières Nations à l’économie de la Saskatchewan.

En tant que directeur général du Conseil tribal de Meadow Lake, il a mis en place un plan de développement économique à long terme couvrant la foresterie, les transports, le pétrole, l’exploitation minière et la gestion de l’environnement. L’achat de NorSask Forest Products, par exemple, a bénéficié à l’économie locale et a garanti aux membres du conseil des emplois dans l’exploitation forestière, le camionnage, le travail en usine et la plantation d’arbres.

Convaincu que l’éducation est un outil puissant pour l’avancement des Autochtones, Ray a été président du Saskatchewan Indian Institute of Technologies de 1982 à 1984 et président par intérim de 2005 à 2007. Il a aussi présidé la Saskatchewan Indian Gaming Authority et le National Labour Training Market Board de Développement des ressources humaines Canada.

Au-delà du développement économique, Ray était un joueur de hockey talentueux et un bon golfeur. Il faisait partie d’une génération de joueurs de hockey des Premières Nations de la Saskatchewan qui est arrivée après Freddy Sasakamoose, mais avant Eugene Arcand. Il a joué pour les Yorkton Terriers et dans diverses ligues intermédiaires de hockey senior.

Eugene Arcard, qui racontait son expérience en pensionnat, s’est souvenu du soutien que Ray lui avait apporté. Je le cite :

Ray savait ce que je vivais. Je lui ai dit : « Je n’en peux plus […] ». Il m’a répondu : « Tu ne peux pas abandonner, mon vieux. Tu es arrivé à ce niveau et tu dois continuer parce que si tu abandonnes, ils vont juger le reste d’entre nous. »

En terminant, je citerai ce que la famille de cet homme formidable a dit pour honorer sa mémoire :

Nous sommes profondément reconnaissants et honorés que le Créateur l’ait fait nôtre. Il avait une solide éthique de travail et était un véritable défenseur des membres des Premières Nations et de sa communauté. L’amour, la force et le dévouement qu’il nous a légués resteront gravés dans notre mémoire à tous.

Merci, hiy kitatamihin.

 

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