L’honorable Patricia Bovey : Honorables sénateurs, nous connaissons tous la qualité, l’étendue et la longue durée des services que le sénateur Dawson a rendus aux Canadiens comme représentant élu à la Chambre des communes, consultant en relations gouvernementales et spécialement dans cette enceinte à titre de sénateur. Combien parmi nous a-t-il aidé à comprendre les rouages de la Colline du Parlement, l’importance de notre tâche, le fonctionnement du processus législatif, et plus encore. C’est animé de principes solides, d’un véritable sens du devoir et d’un bon sens de l’humour qu’il s’est toujours employé à soutenir ses collègues.
De prime abord, je ne le savais pas. Quand je suis arrivée au Sénat, Dennis n’y était pas encore revenu après avoir remporté sa lutte contre le cancer, mais on m’avait recommandé de me présenter à lui dès son retour. Je siégeais au Comité des transports et des communications et j’étais découragée parce que nous faisions une étude sur les véhicules autonomes. Je ne savais pas grand chose à ce sujet. Pourtant, je me suis rapidement passionnée pour la question. On m’avait dit que Dennis m’aiderait, non seulement pour ce dossier, mais aussi pour ce qui était des enjeux culturels auxquels j’étais confrontée. J’étais vraiment intimidée la première fois que je mes suis adressée à lui pour parler de ce qu’il avait fait et de son legs — il avait laissé sa marque partout où il était passé. Comme je me trompais. Non au sujet de son legs, mais plutôt parce que je n’aurais jamais dû craindre qu’il ne veuille pas aider la néophyte que j’étais. Merci, Dennis.
Au lieu de répéter toutes les réalisations du sénateur Dawson, j’ai pensé que je pourrais me pencher sur les assises de ces réalisations — son prénom, ses attitudes et ses principes. Tout d’abord, « Dennis » est un prénom qui a de profondes racines historiques et internationales qui remontent à la France et à l’ère gréco-romaine. Il vient de la mythologie grecque, soit de Dionysos, le dieu de la fertilité et du vin. Je ne parlerai pas de ses choix de vin. Toutefois, je vous félicite, monsieur le sénateur, de l’arrivée de votre belle et merveilleuse petite-fille de trois mois. Il est clair que vous mangez déjà dans sa petite main. Il n’est pas étonnant que vous preniez votre retraite maintenant.
Le nom Dennis évoque également une personnalité très énergique qui attire des idées puissantes. Il est porteur des vertus de la diplomatie, de la gentillesse, de la coopération, d’un talent de conteur et peut-être même d’un don de clairvoyance. C’est vrai, n’est-ce pas?
Passons maintenant à la signification du principe clé qui anime ce sénateur, à savoir le progressisme. Le progressisme signifie que l’on croit à des changements politiques modérés, surtout au progrès social et à la mise en œuvre de réformes sociales pour améliorer la condition humaine en se fondant sur les prétendus progrès de la science, de la technologie, du développement économique et de l’organisation sociale. Pensez au travail du Comité des transports sur les véhicules autonomes, aux rapports sur la CBC/Radio-Canada et au projet de loi C-11 — je pourrais continuer, mais vous connaissez son histoire au Sénat.
À mon avis, Dennis, vous êtes l’incarnation même de toutes ces qualités et d’autres encore qui s’expriment à travers votre dévouement, vos réalisations et les conseils que vous avez offerts à diverses personnes sur la Colline, au Sénat et au Groupe progressiste du Sénat, et dont j’ai aussi bénéficié personnellement. Vous savez poursuivre un objectif en tenant compte de vos principes, ce que je salue. Merci pour tout. Passez de bons moments avec votre petite-fille et revenez nous voir. Je sais que vous n’avez pas fini de travailler pour les Canadiens. Merci.