L’honorable Brian Francis : Honorables sénateurs, je prends la parole pour rendre hommage au sénateur Dan Christmas. Fier Mi’kmaq de la Première Nation de Membertou, Dan est un père de famille dévoué et un ami pour de nombreuses personnes. Il est également un leader et un défenseur reconnu de sa communauté et de notre nation mi’kmaq.
En tant que premier Mi’kmaq à être nommé au Sénat, Dan est une source d’inspiration, de fierté et d’espoir pour moi et pour d’innombrables autres personnes qui ne se sont jamais senties représentées sur la Colline du Parlement. Je suis honoré d’avoir marché dans ses traces deux ans plus tard. Plus qu’un collègue, Dan est un ami et un mentor que je respecte et que j’admire énormément. J’ai la chance d’avoir travaillé en étroite collaboration avec lui pour faire en sorte que les droits, les intérêts et les aspirations des Mi’kmaqs soient entendus et pris en compte à Ottawa.
Nous avons, par exemple, encouragé nos collègues à se joindre à nous pour demander au gouvernement fédéral de procéder à la mise en œuvre complète des pêches fondées sur les droits des Mi’kmaqs et des autres Premières Nations après plus de vingt ans d’échec.
Je plaisante souvent en disant que les gens nous voient comme une sorte de duo dissident à cause de nos critiques retentissantes. Il n’est pas rare non plus que certains nous confondent. Bien que nous ne nous ressemblions pas tous, je le prends comme le plus grand des compliments. Qui ne voudrait pas être confondu avec quelqu’un d’aussi intelligent, beau et charismatique que Dan?
Des voix : Bravo!
Le sénateur Francis : Chers collègues, Carol, qui a travaillé pour Dan au cours des six dernières années, m’a dit que ce fut une grande chance pour elle de rencontrer une personne aussi exceptionnelle. En parlant de la retraite de son patron, elle a cité un proverbe, selon lequel on peut faire des projets, mais que notre destin est entre les mains du Créateur. Alors que Dan entame un nouveau chapitre de vie, je sais que le Créateur continuera de le guider et de le protéger.
Chers collègues, la présence et l’influence de Dan au Sénat me manqueront, mais sachez que nous continuerons à collaborer dans l’intérêt de notre nation et de tous ceux qui habitent au Mi’kma’ki et ailleurs.
Wela’lin, Dan, pour tout. Vous êtes unique en votre genre et vos contributions continueront à se faire sentir. Je vous souhaite, à vous ainsi qu’à vos enfants, vos petits-enfants et le reste de votre famille, la meilleure des chances, aujourd’hui et pour toujours. Dans la langue mi’kmaq, il n’y a pas de mot pour adieu. On dit, « à plus tard ». Ainsi, Dan, nemultes nitap. À plus tard, mon ami.
Des voix : Bravo!