L’honorable Peter Harder : Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour souligner le 50e anniversaire de Lincoln, en Ontario, la ville d’où je viens.
Lincoln est située au cœur de la région de Niagara, entre la rive sud du lac Ontario et l’escarpement du Niagara. Son histoire a commencé le 1er janvier 1970, lorsque l’on a fusionné la ville de Beamsville, le canton de Clinton et la plus grande partie de Louth. Elle a été nommée Lincoln à la suite d’un vote auprès des citoyens, qui ont ainsi fait honneur au nom donné par le lieutenant-gouverneur John Graves à l’ancien canton de Lincoln, à qui la fusion avait fait perdre son statut.
Le génie des dirigeants de la ville, du maire fondateur, Delby Bucknall, à l’actuelle mairesse, Sandra Easton, a été de célébrer l’identité et l’histoire des différentes collectivités : Beamsville, Jordan, Campden, Rockway, Tintern, et ma localité, Vineland.
Lincoln est une ville dynamique qui a du charme, un paysage varié, des agriculteurs et des horticulteurs innovateurs et un secteur touristique. Un poids lourd du domaine vinicole, elle compte environ 30 vineries — visitez-les toutes —, des vergers et des vignobles. On la décrit souvent comme la vallée de Sonoma du Niagara. Dans Vineland, ma collectivité, se trouve la première et la plus ancienne église mennonite, organisée en 1801 par des Hollandais de la Pennsylvanie.
Le village voisin, Jordan, était autrefois connu sous le nom de Twenty, d’après le ruisseau Twenty Mile, à environ 20 miles de Niagara Falls. On y trouve le Jordan Historical Museum. J’entretiens fièrement un lien avec ce musée, qui est nourri par les précieux souvenirs des visites que j’y ai faites dans ma jeunesse. Plus récemment, le Lincoln Museum and Cultural Centre, comme on l’appelle maintenant, est en pleine effervescence : il est en train de bâtir un nouveau centre. Les travaux de construction ont commencé en mai de l’année dernière, et l’ouverture est prévue l’an prochain. Les traditions et les artéfacts des peuples autochtones, ainsi que de l’une des premières colonies du Haut-Canada, nous aideront tous à apprécier la région et ses liens avec l’innovation agricole et vinicole.
Je dois beaucoup à mon héritage culturel. Cette communauté a défini l’homme que je suis. C’est le port d’attache qui a nourri mes réflexions et qui m’a transmis les valeurs du sens de la communauté, de la bienveillance, de l’honnêteté, de l’intégrité, de la famille et du travail, qui ont été essentielles à ma carrière, comme elles le sont à toute vie authentique. De bien des façons, Vineland était un endroit formidable où passer son enfance. C’était un endroit assez grand pour que l’on puisse goûter à toutes les choses passionnantes que le monde pouvait offrir sans devoir s’éloigner : une population diversifiée d’immigrants, une riche vie culturelle, artistique, théâtrale et sportive, et bien plus encore. Il était aussi assez petit pour qu’un jeune garçon comme moi et beaucoup d’autres puissent aspirer à élargir leurs horizons après avoir fait l’expérience de ces choses passionnantes.
Aujourd’hui, je chéris mes visites à Lincoln. J’y étais justement, mardi, pour participer aux célébrations du 50e anniversaire. Le cinquantenaire de Lincoln représente une occasion considérable de célébrer le riche passé et le brillant avenir de la municipalité.
Lincoln est une ville dynamique aux grandes aspirations résolue à bâtir une communauté forte, diversifiée et vivante, un lieu propice où grandir, où acquérir un sentiment d’appartenance et où prospérer.
Joyeux anniversaire, Lincoln!