L’honorable Andrew Cardozo : Merci, sénateur Black, d’avoir parlé du cancer infantile. Je porte le ruban doré avec fierté, comme bien d’autres de nos collègues aujourd’hui.
Chers collègues, au retour de la pause estivale, je souhaite revenir sur un sujet que de nombreux sénateurs et moi avons soulevé à plusieurs reprises au cours des derniers mois : la prestation canadienne pour les personnes handicapées. Le Parlement a adopté la Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées en juin dernier.
Il s’agit de la Loi visant à réduire la pauvreté et à renforcer la sécurité financière des personnes handicapées par l’établissement de la prestation canadienne pour les personnes handicapées et apportant une modification corrélative à la Loi de l’impôt sur le revenu.
Voici une partie essentielle du préambule de la loi :
qu’il reconnaît, suivant le principe du « rien ne doit se faire sans nous », l’importance d’établir un dialogue avec la communauté des personnes handicapées dans l’élaboration de mesures de soutien qui leur sont destinées, conformément à la Loi canadienne sur l’accessibilité, laquelle précise qu’elles « doivent participer à l’élaboration et à la conception des lois, des politiques, des programmes, des services et des structures »;
J’ai lu cette section parce que ce qui a suivi ne s’est pas déroulé comme prévu. L’annonce des détails dans le budget printanier a été pour le moins décevante. J’encourage donc le gouvernement à repenser cette annonce, à augmenter le montant dérisoire de 200 $ par mois, à commencer à verser les paiements au début de 2025 plutôt qu’à la fin de l’année prochaine et à faire une telle annonce dans l’énoncé économique de l’automne.
Le gouvernement a pris de nombreuses autres mesures pour réduire la pauvreté. Dans sa forme actuelle, la prestation n’aura que peu d’effet sur le taux de pauvreté des Canadiens handicapés. Le Canada peut et doit faire mieux.