L’honorable Diane Bellemare : Sénateur Gold, je profite de l’occasion pour vous souhaiter un bon congé estival reposant et surtout bien mérité. Je veux également vous féliciter pour l’énergie que vous déployez lors de la période des questions. Enfin, je souligne que l’opposition et tous les sénateurs sont toujours bien préparés pour cette période des questions.
Je m’interroge toutefois depuis mon premier jour au Sénat sur l’utilité de la période des questions, sauf lorsqu’il y a un ministre. Je ne suis pas la seule, puisqu’en 2015, les sénateurs Greene et Massicotte ont effectué un sondage auprès des sénateurs pour connaître leur perception de l’utilité de la période des questions. En 2015, 93 % ont déclaré que c’était une perte de temps et 7 % ont répondu qu’elle était utile.
Qu’en pensez-vous, et à quel moment la période des questions avec un ministre sera-t-elle plus fréquente?
L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie pour la question.
Comme représentant du gouvernement, je suis prêt à faire de mon mieux pour répondre à toutes les questions qui me sont adressées, mais il ne me revient pas de commenter davantage l’utilité de la période des questions.
Pour ce qui est de la période des questions avec des ministres dans cette Chambre, comme vous le savez, les leaders ont convenu qu’un ministre se présenterait toutes les deux semaines pour répondre aux questions pendant chaque ordre sessionnel.
Compte tenu de notre calendrier, nous avons décidé il y a quelques semaines de prendre une pause de notre travail législatif au Sénat. Je crois toutefois que la présence des ministres est très utile, et je vais continuer de travailler avec les leaders pour faire en sorte que cette pratique continue.
La sénatrice Bellemare : Oui. Nous avons effectivement reçu trois ministres depuis le début du mois de février jusqu’à aujourd’hui.
Est-ce qu’on peut vous aider? Qu’est-ce qu’on peut faire pour inciter les ministres à venir au Sénat?
Le sénateur Gold : Je vous remercie pour votre offre. Ce n’est pas une question de manque de volonté de la part des ministres. C’est vrai qu’il y a des moments, en raison du calendrier et de la charge de travail ici ou là-bas, où c’est plus difficile de conclure une entente avec les ministres en fonction de leur disponibilité. Nous allons travailler fort pour faire en sorte qu’un ministre continue de venir au Sénat chaque semaine.