L’honorable Andrew Cardozo : Honorables sénateurs, j’aimerais parler des soins dentaires et de l’assurance-médicaments. Chers collègues, en 1961, le gouvernement Diefenbaker a mis sur pied la Commission royale d’enquête sur les services de santé, présidée par le juge Emmett Hall. La Commission Hall a présenté son rapport en 1964, et, en 1968, le gouvernement Pearson a adopté la première Loi sur les soins médicaux. Cette semaine, quelque 62 ans plus tard, le Canada a décidé d’ajouter les soins dentaires à cette loi.
Permettez-moi de citer brièvement l’annonce :
La santé buccodentaire est un aspect important de notre santé globale et de notre bien-être. Il a été prouvé que des visites régulières chez un professionnel de la santé buccodentaire réduisent le risque de caries, de maladies des gencives et d’autres problèmes de santé graves, comme les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux. […] L’accès à des soins de santé ne devrait pas dépendre de la capacité de payer des Canadiens.
Une fois qu’il sera entièrement mis en place, le RCSD […]
— rappelez-vous cet acronyme; il deviendra l’un de nos acronymes emblématiques avec le temps —
[…] aidera à réduire les obstacles financiers à l’accès aux soins de santé buccodentaire pour près de neuf millions de résidents canadiens qui sont non assurés dont le revenu familial annuel est moins de 90 000 $.
Pour répondre à la demande prévue, les places disponibles seront offertes progressivement par groupe d’âge sur plusieurs années.
L’autre partie que j’attends est l’assurance-médicaments, dont j’ai parlé au Sénat. Le gouvernement libéral, avec l’appui du NPD, s’était engagé à adopter le projet de loi sur l’assurance-médicaments d’ici la fin de décembre — autrement dit, d’ici aujourd’hui, sénateur Gold —, mais il n’a pas respecté cet échéancier, et j’en suis déçu. Je suis toutefois encouragé par le fait que le gouvernement poursuit les négociations en vue de l’adoption d’un tel régime, et je comprends que ces négociations sont fondées sur la mise en place d’un système efficace et abordable.
Alors que l’année 2024 touche à sa fin, je félicite les deux parties d’avoir proposé la mesure sur les soins dentaires et je les encourage à respecter leur nouveau délai d’ici la fin du mois de mars 2024. J’espère que le projet de loi sera adopté peu de temps après.
Je souhaite donc bonne chance aux négociateurs pour l’ajout de cette mesure importante à une grande politique emblématique canadienne qui remonte aux années Diefenbaker-Pearson. Permettez-moi de profiter de cette occasion, madame la Présidente, chers collègues, pour vous présenter mes meilleurs vœux pour la saison, pour Hanouka, Noël, Kwanzaa et pour que la nouvelle année soit plus paisible et plus harmonieuse. Merci.