L’honorable Marty Klyne : Monsieur le ministre, depuis 2012, le classement mondial du Canada au chapitre des infrastructures a dégringolé, passant du 10e au 32e rang. La bonne nouvelle, à ce que je comprenne, c’est qu’Infrastructure Canada travaille déjà à une évaluation nationale majeure des infrastructures du Canada et à déterminer les besoins prioritaires en matière d’infrastructures.
Il demeure néanmoins préoccupant que nos concurrents commerciaux effectuent déjà des investissements qui améliorent leurs infrastructures logistiques, ce qui fait que les exportateurs canadiens ont de plus en plus de mal à retenir leur clientèle. Comme nous le savons, les infrastructures de transport sont indispensables aux échanges commerciaux, qui comptent pour 65 % du PIB annuel du Canada. Par conséquent, elles méritent notre attention. À cet égard, la bonne nouvelle, comme vous l’avez mentionné, c’est que le Groupe de travail national sur la chaîne d’approvisionnement a récemment publié un rapport recommandant des mesures à prendre pour améliorer la capacité concurrentielle des corridors commerciaux du Canada.
Monsieur le ministre, y a-t-il un plan pour coordonner ces deux grandes initiatives fédérales en matière d’infrastructures et inviter officiellement les provinces, les territoires et l’industrie à participer à un effort national en vue d’améliorer nos corridors commerciaux?
L’honorable Omar Alghabra, c.p., député, ministre des Transports : Merci, monsieur le sénateur. La réponse courte à votre question est oui. Que l’on me permette de préciser.
On discute de la question du déficit des infrastructures au Canada depuis que je fais de la politique, c’est-à-dire depuis près de 16 ans. Le gouvernement a réalisé des investissements historiques de plus de 120 milliards de dollars dans les infrastructures, dont 5 milliards de dollars sont réservés pour un corridor commercial national. Je précise également que l’ensemble du fonds d’investissement est en mesure de soutenir, et l’a déjà fait, divers fonds d’infrastructures qui facilitent le commerce.
Voilà donc un enjeu dont nous sommes saisis et que nous rappellent les perturbations liées à la pandémie, les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes. Nous nous engageons à tirer des leçons des diverses initiatives sur lesquelles le gouvernement travaille et à coopérer pour faire en sorte que nous ne construisions pas seulement plus, mais aussi mieux.