OTTAWA, le 20 septembre 2023 – En prévision de la rentrée sénatoriale, le Groupe progressiste du Sénat (GSP), composé de sénateurs indépendants, a reçu un groupe d’experts afin de mieux comprendre la crise des changements climatiques. « L’urgence de s’attaquer à la crise du changement climatique n’a jamais été aussi claire », a déclaré la sénatrice Margaret Dawn Anderson, sénatrice des Territoires du Nord-Ouest et membre du comité directeur du Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles.

Les sénateurs progressistes ont entendu Janna Wale, Conseillère en politique des partenariats et recherche autochtones à l’Institut climatique du Canada; Kathryn Harrison, Professeure de science politique, spécialisée dans la politique en matière de changement climatique, à l’Université de la Colombie-Britannique; et Sabine Dietz, PhD, Directrice exécutive à CLIMAtlantic. Leurs commentaires et suggestions favoriseront l’émergence d’idées et conduiront à une analyse approfondie de toute mesure législative proposée par le gouvernement pour faire face à la crise des changements climatiques.

Hier, au Sénat, la sénatrice Anderson a parlé de la dévastation sans précédent causée par les incendies de forêt dans les Territoires du Nord-Ouest, en faisant remarquer qu’ils « relâché 97 mégatonnes de carbone dans l’atmosphère cette année, soit 277 fois plus que les émissions attribuables aux activités humaines sur le territoire en 2021 ». Elle a expliqué que « la force motrice de ces incendies de forêt a été la combinaison extraordinaire de périodes prolongées de chaleur étouffante et de temps sec : un signe clair et indiscutable des effets des changements climatiques ».

Le Groupe progressiste du Sénat est un groupe de sénateurs indépendants engagés en faveur d’une réforme du Sénat, de l’égalité entre les sénateurs, des valeurs de la Charte, de la diversité, de la réconciliation, de l’action climatique et de politiques visant une prospérité durable, inclusive et partagée au Canada. Leur philosophie s’inspire de « Mamidosewin », le mot Algonquin/Ojibwe qui signifie « lieu de rencontre » ou « marcher ensemble ».

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