L’honorable Marty Klyne : Merci, madame la ministre.
Nous savons que le trouble de stress post-traumatique et les autres traumatismes liées au stress opérationnel sont des problèmes importants chez les anciens combattants canadiens et que le bien‑être mental est nécessaire pour leur permettre de mener une vie épanouissante, de nouer des relations de soutien et d’avoir un emploi rémunérateur. En outre, nous savons que les problèmes d’itinérance ou de suicide chez les anciens combattants sont habituellement précédés d’une détérioration de leur santé mentale et de leurs relations et, souvent, de problèmes de dépendance. Les anciens combattants manquent cruellement de traitements efficaces en santé mentale.
Que fait le ministère pour fournir à nos anciens combattants des traitements en santé mentale de bonne qualité et en temps opportun, et quelle est la taille de l’arriéré? Votre ministère peut-il éliminer les dates limites artificielles qui établissent une distinction arbitraire entre les anciens combattants blessés avant 2006 et ceux blessés après?
L’honorable Ginette Petitpas Taylor, c.p., députée, ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale : Il y a beaucoup d’éléments dans cette question, mais je ferai de mon mieux pour y répondre le plus rapidement possible.
Je tiens à le redire, en ce qui concerne l’accès aux services de santé mentale, nous reconnaissons entièrement le fait que, lorsque des anciens combattants demandent des services de santé mentale — que ce soit pour des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie —, nous voulons que ces services leur soient accessibles sans délai. C’est pourquoi, en ce qui a trait à l’évaluation ou au traitement de ces dossiers, nous veillons à ce qu’ils soient approuvés immédiatement. Nous avons apporté ce changement dans notre procédure il y a deux ans.
Comme je l’ai dit, cette modification a permis à plus de 16 000 anciens combattants d’accéder à ces services. Nous devons veiller à ce que les anciens combattants reçoivent les services dont ils ont besoin en temps opportun. C’est exactement ce que nous avons fait.
Cela a permis de réduire considérablement l’arriéré de traitement. Je suis heureuse de dire que, au mois de décembre, l’arriéré des cas avait été ramené à quelque 5 000 cas. Nous reconnaissons que la nature de notre ministère fait en sorte qu’il y aura toujours un arriéré, ne serait-ce qu’en raison des cas complexes que nous…
Son Honneur la Présidente : Merci, madame la ministre.