L’honorable Marty Klyne : Sénateur Gold, selon un article publié récemment sur le site sciencepolicy.ca, le Canada accuse un retard par rapport à d’autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques, ou OCDE, en ce qui concerne les investissements dans la recherche et le développement, ce qui est essentiel pour attirer et retenir les gens les plus brillants, les plus créatifs et les plus novateurs.
En 2021, le Groupe d’action sénatorial pour la prospérité a publié un rapport dans lequel il recommande de consacrer plus d’attention, d’investissements et d’efforts à la transition du Canada vers la quatrième révolution industrielle, plus particulièrement vers l’économie numérique et intangible.
On trouve ensuite trois recommandations dans le même volet : premièrement, faciliter l’accès au capital, notamment en encourageant nos institutions financières et les régimes de retraite canadiens à investir dans notre système d’approvisionnement; deuxièmement, assurer le positionnement stratégique de nos entreprises novatrices dans nos systèmes d’approvisionnement; troisièmement, établir de meilleurs partenariats entre les institutions universitaires et les entreprises pour encourager la commercialisation de l’innovation.
Sénateur Gold, que fait le gouvernement pour que le Canada monte dans le classement de l’OCDE au chapitre de la recherche et du développement?
L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie de votre question. Le gouvernement reconnaît la contribution importante et, certes, exceptionnelle des chercheurs et des scientifiques à la santé, au bien-être et à la prospérité de tous les Canadiens.
On m’a informé que, depuis 2018, le gouvernement s’est engagé à verser plus de 15 milliards de dollars pour soutenir la recherche et la science partout au Canada. Le gouvernement a ajouté 600 nouvelles bourses d’études supérieures du Canada, et il a augmenté la durée des congés parentaux payés pour les titulaires de bourses, la faisant passer de 6 mois à 12 mois.
Je crois comprendre que le gouvernement a entendu l’appel de la communauté de recherche pour accroître la valeur des bourses d’études et de perfectionnement. Il va continuer de travailler avec les trois organismes subventionnaires fédéraux et la communauté de recherche afin d’explorer des façons de mieux soutenir les prochaines générations de chercheurs et les candidats les plus talentueux de notre pays.
Le sénateur Klyne : En ce qui a trait à l’innovation, le rapport du Groupe d’action sénatorial pour la prospérité énonce certains des facteurs qui font en sorte que le Canada tire de l’arrière. À titre d’exemple, une pénurie nationale de cadres supérieurs ayant de l’expérience dans l’expansion d’entreprises; une pénurie de professionnels spécialisés en sciences, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques dans le contexte d’une concurrence mondiale féroce; l’absence d’un accès fiable à prix abordable à Internet haute vitesse dans certaines régions du Canada; et la lenteur des entreprises et des gouvernements à adopter la technologie.
Monsieur le sénateur, comment le gouvernement s’y prendra-t-il pour surmonter ces obstacles à la prospérité?
Le sénateur Gold : Je vous remercie de cette question importante, même si elle est large. Afin de soutenir les personnes qui possèdent les compétences dont vous parlez et de les inciter à demeurer ici, je crois comprendre que le gouvernement travaille de concert avec ses divers organismes afin d’élaborer de nouvelles possibilités visant à accroître le savoir scientifique ainsi que la participation des Canadiens dans les domaines de spécialisation que vous avez énoncés, y compris chez les groupes sous-représentés.