L’honorable Marty Klyne : Sénateur Gold, comme vous le savez, le principe de Jordan exige des gouvernements qu’ils fassent le nécessaire pour que les enfants des Premières Nations puissent, sans discrimination ni atermoiements, vivre sur le même pied que les autres enfants du Canada et avoir accès aux produits, services et mécanismes de soutien dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin. L’objectif ici est de répondre aux besoins des enfants des Premières Nations, qu’il s’agisse de services d’orthophonie ou d’orthopédagogie, d’équipement médical, de soins de santé mentale ou autres. L’objectif, c’est de répondre aux besoins de ces enfants, quel que soit l’endroit ou la région où ils vivent.
Bien que le gouvernement fédéral ait réalisé de grandes avancées depuis 15 ans, manquements, retards et refus continuent de faire partie du quotidien des enfants des Premières Nations. Selon Services aux Autochtones Canada, le taux de refus pour les demandes de financement des services destinés à ces enfants ainsi que pour les demandes d’accès à ces mêmes services variait énormément d’un endroit à l’autre du pays pendant la pandémie. En 2021, le gouvernement a rejeté un peu plus de 70 % de toutes les demandes collectives de la Colombie-Britannique, et près de 55 % de celles de l’Alberta. Au Manitoba et au Québec, ce taux n’est que de 5 %.
Que fait le gouvernement pour que le principe de Jordan soit appliqué uniformément dans toutes les régions du pays?
L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Je vous remercie de votre question. Félicitations à vous et à nos collègues pour le merveilleux événement organisé ce matin à l’occasion de la Journée de l’ourson témoin, auquel j’ai eu le privilège d’assister.
C’est une question importante. Comme vous l’avez souligné, le gouvernement a fait d’énormes efforts dans ce domaine, notamment en donnant aux communautés des Premières Nations le contrôle de la fourniture de ces services.
Cela dit, les statistiques auxquelles vous avez fait référence sont préoccupantes. Je vais devoir me renseigner et je vous fournirai assurément une réponse dès que possible.
Le sénateur Klyne : J’attendrai avec impatience ce complément d’information.