L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, pendant 68 ans, la Commission des pêcheries des Grands Lacs a travaillé en partenariat avec l’Ontario, huit États bordant les Grands Lacs, quelque 40 collectivités autochtones, d’innombrables intervenants universitaires et les gouvernements fédéraux du Canada et des États-Unis. Ses objectifs sont définis dans un traité binational. Toutefois, cet héritage positif est maintenant menacé. Le Canada n’a pas financé ce travail à la hauteur de ce qui avait été convenu, et notre partenaire, les États-Unis, est très frustré.
Le mois dernier, la section des États-Unis s’est retirée parce que le Canada n’a pas respecté ses promesses. La section des États-Unis a dit qu’elle ne participerait plus à la commission à moins que le Canada finance cette dernière selon le niveau convenu. La Commission des pêcheries des Grands Lacs est un outil essentiel pour notre relation binationale.
Sénateur Gold, dans le budget de 2022, que nous avons mis aux voix et adopté, le gouvernement a promis de consacrer 19,6 millions au financement de la Commission des pêcheries des Grands Lacs. Pourquoi, alors, le ministère des Pêches et des Océans a-t-il retenu les fonds promis à la commission? Merci.
L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : Honorables sénateurs, je ne connais pas la réponse à cette question. Je suis heureux que les fonds aient été affectés. Je vais me renseigner.