L’honorable Terry M. Mercer : Honorables sénateurs, j’aimerais profiter de l’occasion pour dire quelques mots au sujet de notre cher collègue et ami, le regretté sénateur Gustafson. Il a été agriculteur, entrepreneur et — avec une très grande fierté — membre du Parti conservateur.
Élu pour la première fois à l’autre endroit en 1979, il a été réélu trois fois, jusqu’à sa nomination au Sénat en 1993. Son service envers notre pays a été reconnu par une nomination au Conseil privé en 2009, un honneur accordé à un petit nombre de gens dignes d’estime.
Quand une personne est nommée au Sénat, la courbe d’apprentissage est abrupte, comme bon nombre d’entre vous le savent. À l’époque où Len est devenu sénateur, il y avait deux caucus. Lui et moi nous étions dans des camps opposés.
Curieusement, c’est dans le cadre de nos travaux en comité que ces divergences étaient le moins apparentes. Malgré nos allégeances politiques différentes, la recrue que j’étais considérait Len comme un mentor, surtout au Comité de l’agriculture. En effet, j’étais un jeune homme de la ville du Nord d’Halifax et siéger à ce comité représentait pour moi une courbe d’apprentissage plus prononcée que pour la majorité de mes collègues. Je ne crois pas que le sénateur Gustafson réalisait à quel point je portais attention à tout ce qu’il disait étant donné qu’il était l’unique agriculteur parmi tous les membres du comité à ce moment-là.
Beaucoup de gens, moi y compris, ont énormément appris de Len, et nous en sommes tous grandis. Len était un excellent professeur et un mentor indéfectible. Sa passion pour l’agriculture, la Saskatchewan, sa province, et le Canada étaient toujours en évidence.
Honorables sénateurs, j’offre mes condoléances à son épouse Alice, avec qui il a été marié pendant 70 ans, à ses enfants, à ses petits-enfants, à ses arrière-petits-enfants, à tous les membres de sa famille et à ses amis. Qu’il repose en paix.