L’honorable Patricia Bovey : Honorables sénateurs, quelle journée! Surtout pour mon collègue du Groupe progressiste du Sénat, l’honorable Terry Mercer, et sa famille. Après bien des années de service aux Canadiens, au cours desquelles vous avez siégé avec intégrité, honnêteté et dévouement, vous nous laissez, nous, les sénateurs, privés de votre sagesse, de votre sens de l’humour, de vos conseils, de votre amitié et de votre collégialité. Les transitions sont difficiles; ainsi, au moment où vous entamez la transition vers le prochain chapitre de votre vie, pensez à nous, qui devons aussi faire une transition et poursuivre sans vous le travail des comités et les délibérations au Sénat.
Terry, je vous souhaite la meilleure des chances à l’avenir, et je tiens à vous remercier. Vous m’avez beaucoup appris au cours de mes quelques années au Sénat. J’ai profité de votre leadership, de vos connaissances sur le fonctionnement du Sénat, de tous les précédents tirés de votre vive mémoire archivistique, de votre vision du changement et de votre capacité à trouver de meilleures façons de travailler au nom des Canadiens. Vous avez siégé à de nombreux comités et vous avez pris au sérieux le mandat de chacun; vous y avez contribué avec passion et avec votre sens particulier du pragmatisme.
Je me souviens du voyage en autobus à Kanata que nous avons fait il y a quelques années, lorsque le Comité des transports et des communications menait une étude fascinante sur les véhicules autonomes. Je ne connaissais rien à ce domaine lorsque nous avons commencé, mais, comme vous le savez, je suis vite devenue accro. Ce n’est toutefois pas de ce sujet que nous avons parlé dans l’autobus ce jour-là. Nous avons parlé des organismes de bienfaisance et de la nécessité de créer un comité spécial sur les organismes de bienfaisance afin d’examiner leur fonctionnement, leurs besoins particuliers, certaines des complications et iniquités fiscales, leurs problèmes de gouvernance et j’en passe. Nous avions tous deux passé une grande partie de notre carrière dans le secteur caritatif, vous dans l’Est et moi dans l’Ouest. Malgré la distance géographique, il était amusant de constater que nos perceptions et nos idées étaient si bien alignées.
Le Sénat a approuvé ce comité et je salue le travail que vous et les membres du comité avez accompli. Le rapport sur les organismes de bienfaisance que le comité a produit est vraiment détaillé. Il a déjà apporté des changements positifs et d’autres suivront, j’en suis convaincue. J’ai été déçue de ne pas pouvoir siéger au comité puisqu’il se réunissait en même temps que le Comité sénatorial spécial sur l’Arctique, dont je faisais partie. Cependant, il était merveilleux de voir le travail visant à répondre à ces deux besoins critiques progresser simultanément. Je vous félicite et je vous remercie de la ténacité dont vous avez fait preuve pour mener à bien cette étude.
Sur une note personnelle, vos célébrations de la fête du Canada semblent incroyables. Vos histoires concernant vos célébrations annuelles me donnent presque envie d’être une Néo-Écossaise. Lorsque vous célébrerez le passé et le présent du Canada dans les années à venir, sachez que je serai avec vous en esprit, même si je ne suis pas une Néo-Écossaise.
Sénateur Mercer, je vous offre mes meilleurs vœux. Restez en bonne santé et en sécurité et profitez du plaisir de pouvoir à nouveau passer plus de temps avec votre famille que ce qui était possible au cours des dernières décennies. Merci beaucoup, mon ami.
Des voix : Bravo!