L’honorable Gwen Boniface—Hommage

Par: L'hon. Judy White

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Ceremonial Guard on Parliament Hill, Ottawa

L’honorable Judy A. White : Honorables sénateurs, au nom du Groupe progressiste du Sénat, je tiens à offrir mes meilleurs vœux, ainsi qu’exprimer une certaine tristesse, à la sénatrice Boniface, qui a décidé de quitter le Sénat avant la fin de son mandat.

La sénatrice Boniface est très consciente de l’importance des collectivités, ayant grandi dans une ferme en région rurale au nord de Toronto. Son père était conseiller municipal à Georgina, sur la rive du lac Simcoe. Lui-même connaissait bien la notion de collectivité. Son pupitre et la plaque portant son nom se trouvent aujourd’hui dans le bureau de la sénatrice Boniface au Parlement, et ils lui rappellent constamment qui nous représentons.

Malgré son enfance à la campagne, un avenir prometteur attendait la sénatrice Boniface. Elle a commencé une carrière dans la police, et nous savons tous qu’elle a gravi les échelons pour devenir la première femme commissaire de la Police provinciale de l’Ontario. Manifestement motivée dans son parcours, elle ne s’est pas arrêtée là; elle a fait des études à la faculté de droit Osgoode Hall et elle a ensuite été admise au barreau.

Après sa retraite de la Police provinciale de l’Ontario, elle a décidé de mettre ses compétences au service de l’île d’Émeraude en tant qu’inspectrice en chef adjointe de l’Inspectorat de la Garda d’Irlande. Elle y a contribué à la réforme et à la modernisation des services de police nationaux irlandais. Elle s’est attachée à ce pays et à ses habitants, et nous soupçonnons qu’elle y effectuera un voyage dans un avenir proche.

Après avoir travaillé en Irlande, elle a occupé les fonctions de spécialiste de la criminalité transnationale organisée à la Division policière des Nations unies, où elle a élaboré un plan pour lutter contre le crime organisé dans les pays en conflit et les pays qui sortent d’un conflit, en plus d’être membre de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme des Nations unies.

Cela l’a conduite au Sénat, où, comme nous l’avons entendu, elle a été présidente du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants, à peine un an après sa nomination. Elle a parrainé le projet de loi sur la conduite avec facultés affaiblies — le projet de loi connexe au projet de loi légalisant le cannabis — et elle est devenue la première sénatrice à coprésider un comité mixte chargé d’étudier le recours à la Loi sur les mesures d’urgence.

Comme l’a dit le sénateur Peter Harder :

Mais surtout, vous avez lancé votre propre démarche de réconciliation, chez vous, à Orillia, en établissant un dialogue continu entre les habitants autochtones et non autochtones. Cela a donné naissance à un projet autonome et continu. Vous avez atteint les sommets de votre profession et voyagé partout dans le monde, mais vous n’avez jamais oublié vos origines ni l’importance de la communauté. Votre père serait fier de vous.

Sénatrice, nous pourrions parler longuement de vos réalisations, mais je préfère vous remercier au nom de nous tous pour votre pragmatisme, votre sang-froid et votre engagement envers le service public. Vous nous manquerez beaucoup.

Vous pouvez désormais vous consacrer au plus beau rôle de votre illustre carrière. Comme vous l’avez affirmé à maintes occasions : « Grand-mère est le plus beau titre que j’ai jamais eu. » Wela’lioq. Merci.

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