Le commissaire aux langues autochtones

Par: L'hon. Judy White

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L’honorable Judy A. White : Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour souligner le travail important du Bureau du commissaire aux langues autochtones. Il s’agit d’un moment spécial pour reconnaître l’importance des langues autochtones et du travail du Bureau du commissaire, et ce, pour deux raisons: premièrement, juin est le Mois national de l’histoire autochtone au Canada, et la langue est essentielle à l’histoire et aux traditions orales autochtones; deuxièmement, nous sommes en plein dans la Décennie internationale des langues autochtones, qui s’étend de 2022 à 2032. Cette décennie, telle que désignée par les Nations unies, vise à inspirer une action mondiale pour la préservation, la revitalisation et la promotion des langues autochtones dans le monde entier.

Au Canada, le travail du Bureau du commissaire aux langues autochtones contribue certainement à la réalisation de ces objectifs. Il organise des rassemblements et des activités, génère des ressources, mène des recherches et défend des projets novateurs d’un océan à l’autre. Le Bureau du commissaire reconnaît l’importance de préserver les langues autochtones et, plus important encore, travaille activement à avoir une incidence importante sur la préservation et la célébration des langues autochtones au Canada.

Je suis heureuse d’accueillir aujourd’hui au Sénat M. Ignace, commissaire aux langues autochtones. Il est membre de la nation Secwepemc, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique. Chef de file et innovateur de longue date dans sa collectivité, M. Ignace a fait des recherches et a rédigé des écrits fouillés sur son histoire, sa langue et sa culture. Le commissaire Ignace est un survivant du pensionnat de Kamloops et parle couramment le secwepemctsin, est un témoin vivant de la résilience et de la force des peuples autochtones et de nos langues.

Voici ce qu’il a dit :

Les Premières Nations, les Inuits et les Métis ont un grand cœur. Cependant, nos esprits ont été malmenés et meurtris. Et parce que le berceau de nos esprits réside dans nos langues, il est crucial de donner un souffle nouveau aux langues autochtones.

M. Ignace, vous êtes assurément celui qui dirige cette bataille pour redonner un souffle à nos langues.

Enfin, j’aimerais inviter toutes les personnes ici présentes à participer au Sommet mondial des langues autochtones, qui se tiendra ici même à Ottawa, du 11 au 14 août 2025. Organisé par le Bureau du commissaire aux langues autochtones, cet événement comprendra des discours liminaires, des prestations d’artistes, des présentations d’éducateurs et des discussions sur la promotion des langues autochtones à travers le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Web ondes2025.ca. Nous espérons vous y voir en grand nombre.

Wela’lin, merci.

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