L’honorable Brian Francis : Honorables sénateurs, hier, nous avons célébré la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, qui nous donne chaque année l’occasion de rendre hommage à tous les enfants qui sont morts ou qui ont disparu dans les pensionnats et les sites connexes, ainsi qu’à ceux qui continuent à composer avec les traumatismes intergénérationnels qui en découlent.
Chers collègues, le 30 septembre n’est pas seulement une date sur le calendrier : c’est un appel à tendre l’oreille, à apprendre et à agir. J’espère que vous avez pris quelques instants lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ou aux alentours de celle-ci pour examiner en profondeur notre passé et notre présent communs, notamment en participant à des activités éducatives et commémoratives.
Dimanche dernier, je me suis joint aux sénatrices Boyer et White au Sénat pour rendre hommage à neuf remarquables membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis qui ont été mis en nomination par le Centre national pour la vérité et la réconciliation et qui ont reçu la Médaille du couronnement du Roi Charles III. Il s’agit de Dorene Bernard, de Jacquie Bouvier, de Levinia Brown, d’Edna Elias, Richard Ejinagosi Kistabish, de Laurie McDonald, de Brian Normand, de Dennis Saddleman et de Cynthia Wesley-Esquimaux.
Cette prestigieuse distinction constitue un hommage tout à fait approprié au travail que ce groupe a accompli et continue d’accomplir pour faire progresser la réconciliation au Canada.
Sans la force, le courage et la détermination inébranlables des survivants et des survivants intergénérationnels comme eux, le Canada n’aurait pas conclu la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, mis sur pied la Commission de vérité et réconciliation, créé le Centre national pour la vérité et la réconciliation ou célébré la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, et je suis extrêmement fier d’avoir contribué à l’instauration de cette dernière en 2021.
Chers collègues, en ce dixième anniversaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation, le 30 septembre est aussi un moment important de réflexion nationale sur les progrès réalisés et le travail qu’il reste à accomplir.
Le Canada n’a pas encore donné suite de façon significative à la plupart des 94 appels à l’action; il doit résister aux pressions concurrentes à l’intérieur et à l’extérieur du pays et accorder une attention renouvelée à la recherche de la vérité en vue d’une réconciliation durable.
Wela’lin, meegwetch, merci.