L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, je tiens à parler d’une personne qui a grandement contribué à ma ville, Dartmouth, et à ma province, la Nouvelle-Écosse, soit Al MacPhee, un entrepreneur bien connu et respecté.
Dès son plus jeune âge, Al était déterminé à voler de ses propres ailes. Dixième d’une fratrie de 14 enfants, Al a quitté la ferme familiale à French Road, au Cap-Breton, pour s’installer en ville, où il a trouvé un emploi à temps partiel chez un concessionnaire d’automobiles local.
Il s’est rapidement mis à vendre des voitures et il a découvert que cela lui plaisait vraiment. En 1983, Al possédait sa propre concession, qui a fini par devenir la troisième concession General Motors en importance au Canada.
Le succès d’Al dans l’industrie de l’automobile lui a permis de soutenir sa ville, Dartmouth, et de vraiment faire une différence. Au fil des ans, il a en a fait beaucoup pour l’Hôpital général de Dartmouth. Il a aussi présidé la campagne de capitalisation pour construire Alderney Landing, à Dartmouth, qui réunit sous un même toit un centre des congrès, une galerie d’art, un marché, un théâtre ainsi qu’une place publique qui accueillent des activités et qui a contribué à revitaliser le secteur riverain de la ville.
La générosité d’Al à l’égard de sa collectivité ne s’arrête pas là. Al et sa femme, Mary, appuient depuis longtemps un centre d’éducation pour les jeunes sans but lucratif dans le centre-ville de Dartmouth, qui a été créé pour combler l’écart d’apprentissage chez les jeunes venant de milieux marginalisés et défavorisés qui n’obtiennent pas de bons résultats dans le milieu scolaire traditionnel et qui risquent fort d’abandonner complètement leurs études.
En reconnaissance de leur générosité, cet établissement porte maintenant leur nom et s’appelle désormais le centre MacPhee pour l’apprentissage créatif.
En 2018, Al a reçu le prestigieux prix Salute to Dealers de la société Ford, qui est décerné à un nombre restreint de concessionnaires partout dans le monde en reconnaissance de leurs contributions exceptionnelles à leur collectivité durant leur carrière.
Quand on l’a interrogé sur sa participation à des projets communautaires, Al a répondu : « Je n’ai pas besoin de luxe. Je préfère réinvestir dans ma collectivité. »
On peut encore trouver Al, qui aura 80 ans cette semaine, à son concessionnaire à Dartmouth, où il travaille 10 heures par jour du lundi au samedi. Il fait ce qu’il aime et aide la ville qui lui est chère. Joyeux anniversaire, Al.
Des voix : Bravo!