Le sénateur Wilson : Madame la ministre, le projet de loi porte sur les obstacles fédéraux au commerce interprovincial. Toutefois, compte tenu de la myriade de normes et d’obstacles qui relèvent des provinces, que compte faire le gouvernement pour qu’il puisse être de nouveau question par la suite, sur le plan de la visibilité et de la reddition de comptes, des obstacles qui resteront à régler lorsque l’intérêt général se dissipera inévitablement? Que compte faire le gouvernement pour que rien ne soit omis lorsque la poussière retombera?
Mme Freeland : C’est une excellente question à laquelle je réfléchis beaucoup. Je dirais principalement que je ne veux pas que le sujet cesse de retenir l’attention et que l’élan ralentisse. J’ai clairement indiqué que le projet de loi est important, mais qu’il ne marque pas la fin du processus. Les mesures prises par les provinces et les territoires sont importantes, mais elles ne constituent pas la fin du processus. J’espère que tous les sénateurs ici présents feront comme moi et poursuivront les efforts afin d’éliminer tous les obstacles encore existants au commerce et à la mobilité de la main-d’œuvre.
La mesure législative permet au gouvernement fédéral de garantir que nous agissions avec honnêteté; elle nous permet aussi de garder la tête haute lorsque nous nous adressons aux provinces, afin de pouvoir leur dire : « Nous avons apporté notre contribution. » La grande majorité des obstacles se trouvent entre les provinces. Je constate que celles-ci déploient des efforts considérables et une énorme énergie, mais il reste encore du travail à faire.
Veuillez prêter une attention particulière à la réunion du Comité du commerce intérieur — les ministres responsables — qui se tiendra le 8 juillet prochain, et mobilisons-nous tous pour faire avancer les dossiers du transport par camion, du logement et de la mobilité de la main-d’œuvre.
Le sénateur Wilson : Je vous remercie. Je n’ai pas d’autres questions.