L’honorable Jane Cordy : Honorables sénateurs, merci beaucoup. C’est la partie la plus difficile. Je pense que c’était plus amusant d’écouter.
Merci à tous. Cela me fait chaud au cœur d’écouter tout le monde aujourd’hui. Avant de commencer mon discours, j’aimerais parler de deux ou trois choses.
Pierre, vous avez dit qu’on n’arrête jamais d’enseigner quand on est enseignant. Quand j’ai commencé à siéger au Sénat, tout le monde me demandait : « Quelle est la différence entre enseigner et siéger au Sénat? » Je répondais toujours : « Les enfants sont plus grands, voilà tout. » Je pense que vous avez visé juste, Pierre. Je pense que vous saviez ce que c’était.
Marc, j’avais oublié l’existence du Comité sénatorial spécial sur le vieillissement, présidé par Sharon Carstairs. Nous y avons fait du bon travail. J’ai l’impression qu’en rejoignant ce groupe, je n’ai fait que défendre mes intérêts futurs, car nous avons formulé d’excellentes recommandations.
Il y a une chose que le sénateur Plett a dite avec des mots peut-être différents de ceux que je vais employer et qui est vraiment importante pour tout le monde. En effet, Bob et moi avions l’habitude de jouer au golf avec Don et Betty. Il y avait des terrains dans les villages et nous jouions souvent au golf. Nous étions comme cela — Don à droite et moi à gauche — et nous avions l’habitude de nous amuser au golf, puis d’aller souper dans un restaurant ou de nous rendre chez l’un ou chez l’autre. Je ne suis pas une buveuse de scotch, mais, lorsque nous nous rendions à l’une ou l’autre de nos résidences et que vous étiez là, je pense que nous en avons consommé pas mal. Nous avons eu beaucoup de plaisir.
Je pense que ce que Don a dit est important. Nous pouvons être à l’extrême droite ou à l’extrême gauche ou, pour la plupart d’entre nous, quelque part entre les deux. Restez fidèle à vos convictions politiques, mais n’oubliez pas que nous pouvons toujours être amis au bout du compte, ou que nous pouvons jouer au golf ou boire un verre après une partie de golf. Je pense que c’est très important, parce que nous sommes parfois si intensément animés par nos convictions que nous oublions qu’il ne s’agit que de convictions politiques. Le Canada est meilleur lorsque nous collaborons, que nous arrivons à des compromis et que nous faisons ce qu’il y a de mieux pour le pays.
Raymonde, je dois dire que vous avez beaucoup parlé de moi en tant que l’autre femme avec qui vous avez travaillé. Nos bureaux étaient côte à côte, et nous nous retrouvions souvent tôt le matin pour prendre un café ou en fin de journée. Je n’ai rien contre mes collègues masculins — ce n’est pas une critique —, mais c’était vraiment agréable d’avoir une autre femme leader dans nos réunions.
Scott, vous auriez fait un excellent enseignant avec toutes ces observations. Je trouve intéressant que vous ayez parlé des déplacements trop longs et trop éloignés. L’idée de passer un autre hiver à faire l’aller-retour en avion depuis la Nouvelle-Écosse — après y avoir passé plus de temps avec ma famille — est une autre bonne raison pour moi de prendre une retraite anticipée.
Je vais maintenant passer au discours que j’avais préparé. Vous serez soulagés d’apprendre qu’il ne durera pas une heure et demie.
Honorables sénateurs, je tiens à souligner que je m’adresse à vous aujourd’hui sur les terres traditionnelles non cédées du peuple algonquin anishinaabe.
Honorables sénateurs, je tiens à vous remercier chaleureusement pour vos bons mots. Je les lirai encore et encore et je les enverrai probablement à d’autres personnes pour qu’elles les lisent aussi, car ils m’ont vraiment émue. Je vous remercie pour vos vœux amicaux à la suite de l’annonce de ma retraite anticipée, même si je pense que très peu de milieux de travail considéreraient qu’on puisse prendre une retraite anticipée à l’âge de 74 ans.
J’ai été la 848e personne à être nommée au Sénat. Merci, sénateur Varone, pour ce petit détail. Si vous voulez connaître votre position, vous n’avez qu’à vous adresser à lui. Nous figurons tous sur sa liste. Le nombre de sénateurs nommés depuis la Confédération — soit un peu plus de 1 000 — devrait nous faire réaliser à quel point nous sommes privilégiés d’avoir été sélectionnés par nos premiers ministres respectifs pour siéger au Sénat.
Je tiens tout d’abord à rendre hommage à toutes les personnes qui nous ont facilité la tâche et à les en remercier chaleureusement. Les membres du Service de protection parlementaire s’efforcent toujours d’assurer notre sécurité. Ce sont des professionnels d’un calme olympien. Je leur ai été très reconnaissante de leur calme et de leur efficacité il y a quelques semaines. Ceux d’entre nous qui se trouvaient sur la Colline du Parlement lorsque des coups de feu ont été tirés voient maintenant sous un tout autre jour la bravoure et le dévouement du personnel affecté à notre protection.
Nos administrateurs et notre équipe de soutien sont dirigés par notre greffière, Shaila Anwar, et fournissent un soutien aux sénateurs de bien des façons, ainsi qu’au Bureau de la procédure et des travaux de la Chambre, aux interprètes et aux techniciens, dont les tâches ont considérablement augmenté pendant la COVID. Je remercie l’huissier du bâton noir, qui a toujours un « bonjour » amical et un sourire.
Aux pages du Sénat — à nos brillants jeunes de partout au pays —, je dis que votre apport est extrêmement positif ici, dans cette enceinte. Au Sénat, il y a les employés des finances, les employés des communications et les employés des ressources humaines, dont plusieurs travaillent dans l’ombre. Nous vous connaissons par votre nom, mais pas toujours par votre visage. Merci à vous tous. Merci à tous ceux qui travaillent en coulisses pour faire fonctionner le Sénat. Vous assurez la sécurité et la propreté de nos bâtiments et vous êtes appréciés.
Merci à nos chauffeurs d’autobus, qui nous conduisent de tôt le matin jusqu’à minuit passé. Vous êtes si amicaux, peu importe l’heure du jour — le matin, le midi ou le soir. Vous nous amenez là où nous allons, et nous avons toujours une petite discussion. Enfin, à la Présidente, la sénatrice Raymonde Gagné, et à la Présidente intérimaire, la sénatrice Pierrette Ringuette : merci de votre leadership.
Lors de mon assermentation au Sénat en juin 2000, le Président, le sénateur Gildas Molgat, du Manitoba, n’était pas présent, alors la Présidente intérimaire, la sénatrice Rose-Marie Losier-Cool, du Nouveau-Brunswick, présidait. C’est une drôle de coïncidence que la Présidente, originaire du Manitoba, ne puisse pas être avec nous aujourd’hui et que ce soit une autre Présidente intérimaire du Nouveau-Brunswick qui préside alors que je m’apprête à prendre ma retraite.
Honorables sénateurs, ma première employée fut Colette Favreau, qui était sortie de sa retraite pour m’aider à organiser mon bureau. Matt Ryan, du Cap-Breton, s’est joint à nous peu de temps après. Il est avec moi depuis plus de 20 ans. Susanna Doherty, de Terre-Neuve, est venue travailler avec moi après avoir obtenu son diplôme de l’Université d’Ottawa, il y a 14 ans. Si vous passez devant son bureau, vous l’entendrez peut-être fredonner ou chanter. Elle est diplômée en musique; c’est une chanteuse d’opéra. Matt et Susanna forment une équipe incroyable. Ils travaillent de longues heures lorsqu’on en a besoin et offrent des propositions lorsqu’on le leur demande, et parfois lorsqu’on ne le leur demande pas. Nous avons beaucoup travaillé dans notre bureau, mais nous avons également beaucoup ri. Vous allez me manquer tous les deux, et je vous remercie d’être d’excellents membres de cette équipe de rêve.
Je remercie les employés avec lesquels j’ai eu le privilège de travailler à titre de leader du Groupe progressiste du Sénat — Melanie, Heather, Caitlin, David et, pendant une courte période, Jeremy — pour leurs conseils, leur attention aux détails et parce qu’ils savent que, bien qu’il faille travailler fort quand on œuvre dans le monde politique, il nous faut aussi des moments de détente. Merci à vous tous.
Je pense aussi à Bob, l’amour de ma vie. Nous avons célébré 51 ans de mariage en août. Bob, tu es mon roc et mon plus grand défenseur. Notre vie a toujours été une aventure fantastique, et l’aventure se continue.
Mes pensées se tournent vers nos filles, Alison et Michelle, qui sont ici aujourd’hui. Quand j’ai été nommée au Sénat, Alison avait terminé ses études à l’Université Mount Allison depuis le mois de mai, et Michelle venait de finir sa deuxième année à l’Université St. Francis Xavier. Aujourd’hui, ce sont des femmes fortes et indépendantes. Je pense aussi à nos deux extraordinaires gendres, Matt Ripley et Will Brown, qui sont à Dartmouth avec nos petits-fils, Caleb et Cohen Brown, et Luke et Liam Ripley. Nous vous aimons tous. La vie nous a déjà choyés, mais j’ai hâte d’être une mamie à temps plein.
Ma sœur, Pat, et son époux, Dennis Hearn, sont ici aujourd’hui comme ils l’étaient en 2000. Le temps a filé à toute vitesse.
Honorables sénateurs, il y avait environ 33 femmes au Sénat en 2000. Quand je parcours le Sénat du regard aujourd’hui, ce que je vois me fait sourire et me fait chaud au cœur.
Les nominations se faisaient différemment à l’époque. J’ai reçu un appel du directeur des nominations du premier ministre Chrétien, Percy Downe, qui m’a dit que j’avais été sélectionnée pour une nomination au Sénat. J’ai rencontré le sénateur Downe la semaine suivante en Nouvelle-Écosse, et j’ai été nommée le 9 juin 2000. Juin est un mois assez mouvementé quand on est sénatrice et enseignante.
Lorsque j’ai arrêté d’enseigner, le 8 juin, je ne pouvais parler de ma nomination à personne d’autre qu’à mon mari, à mes filles et, bien sûr, au directeur de l’école, puisqu’il devait trouver quelqu’un pour me remplacer le reste du mois de juin. Le vendredi 9 juin, en après-midi, le directeur a annoncé à tous les élèves que Mme Cordy allait se joindre aux sénateurs d’Ottawa. Un élève de première année a levé la main et a dit à son enseignant : « Je ne savais même pas qu’elle jouait au hockey. » Je souligne en passant que le hockey était très important dans notre école, car un dénommé Sidney Crosby avait fait sa cinquième année à l’école primaire du village de Colby.
Je précise également qu’après cette première semaine au Sénat, je suis rentrée chez moi pour préparer des bulletins scolaires toute la fin de semaine.
Honorables sénateurs, je suis seulement la troisième femme de la Nouvelle-Écosse à avoir été nommée au Sénat. La première était Margaret Norrie, de Truro. Vous connaissez peut-être sa fille, Margaret Norrie McCain, qui a suivi les traces de sa mère et qui fait avancer les choses au Canada, particulièrement dans le domaine de l’éducation de la petite enfance. Elle a beaucoup soutenu mon alma mater, l’Université Mount Saint Vincent.
L’autre femme était la sœur Peggy Butts, qui était directrice de mon école secondaire. C’était une femme brillante et une militante qu’on surnommait la « rebelle à la croix ». Comme elle ne pouvait pas, en tant que religieuse, posséder de propriété, elle n’a pas pu siéger immédiatement après avoir été nommée. Des terres lui ont été transférées avant son assermentation.
Aujourd’hui, il y a trois sénatrices de la Nouvelle-Écosse : la sénatrice Wanda Thomas Bernard, la sénatrice Mary Coyle et moi. J’espère que le premier ministre nommera au moins une femme, puisqu’il y aura deux postes vacants pour la Nouvelle-Écosse une fois que le sénateur Greene moi aurons pris notre retraite.
Honorables sénateurs, je serai éternellement reconnaissante à l’ancien premier ministre Chrétien de m’avoir nommée au Sénat. En tant que fille du Cap-Breton, aînée d’une famille de huit enfants, ce n’était pas une chose à laquelle j’avais rêvé ou même que j’avais imaginée. M. Chrétien a nommé de nombreuses femmes fortes au Sénat pendant qu’il était premier ministre, des femmes comme Landon Pearson, Catherine Callbeck, sœur Peggy Butts et Sheila Finestone, entre autres. J’ai eu l’honneur d’assister à la célébration de son 90e anniversaire en janvier dernier.
Honorables sénateurs, je pense que nous accomplissons un travail remarquable au sein des comités du Sénat. J’ai eu la chance de participer à de nombreuses excellentes études. Au cours des quelques années où j’ai siégé au Comité des pêches, nous nous sommes penchés sur la pêche autochtone dans le contexte de l’arrêt Marshall. La pêche aux phoques m’a ouvert les yeux et, si vous n’avez pas lu le rapport, vous devriez le faire. Nous avons étudié les pêcheries des Grands Lacs. Étant donné que les Grands Lacs sont des eaux internationales, les membres du comité sont très heureux que les Grands Lacs relèvent dorénavant d’Affaires mondiales Canada et non plus de Pêches et Océans Canada.
Au fil des ans, le Comité des affaires sociales a publié des rapports sur les travailleurs migrants, les villes, l’enseignement supérieur et la santé mentale. Le rapport sur la santé mentale a notamment entraîné la création de la Commission de la santé mentale du Canada, ce qui était l’une de nos recommandations.
Je pense toutefois que les mandats des comités devraient être examinés. Le Comité du Règlement a mené des travaux qui devraient être examinés par tout le Sénat. À titre d’exemple, le mandat du Comité des affaires sociales est très large, ce qui signifie que nous examinons un très grand nombre de projets de loi, qu’il s’agisse de projets de loi d’initiative ministérielle ou de projets de loi d’initiative parlementaire, ce qui nous laisse peu de temps pour réaliser des études et certainement pas des études à long terme. Je pense que c’est regrettable.
Sénateur Housakos, nous avons connu pas mal d’émotions en tant que président et vice-présidente du Comité de la régie interne. Ce n’était certainement pas ennuyeux, car nous avons eu à traiter le dossier que les médias ont appelé « le scandale des dépenses du Sénat ». Dire que cela a attiré l’attention du public serait un énorme euphémisme. C’était une bonne chose que nous travaillions bien ensemble, car nos journées et nos soirées étaient très longues, avec toutes nos réunions et tous les appels des médias.
Honorables sénateurs, l’une des choses que je préfère faire en tant que sénatrice, c’est échanger avec les gens dans tout le pays et leur parler de l’excellent travail qu’accomplit le Sénat du Canada. Enseignante un jour, enseignante toujours. J’ai parlé à des élèves de l’école primaire, intermédiaire et secondaire, ainsi qu’à des étudiants universitaires, parfois ici, à Ottawa, mais le plus souvent en Nouvelle-Écosse. Ils sont très conscients des problèmes auxquels notre pays doit faire face, et ils n’ont pas peur d’exprimer leurs préoccupations. Je crois que notre avenir est en de bonnes mains.
Un soir, il y a quelques mois, j’ai parlé avec des étudiants de la région d’Ottawa, ici même, dans l’enceinte du Sénat. Nous parlions du rôle du Sénat, du travail des sénateurs et de la façon dont on devient sénateur. Après un certain temps, un jeune étudiant a levé la main, il a pointé du doigt la tribune où se trouvait le pupitreur, Pierro Ros, et il a dit avec enthousiasme : « J’aimerais savoir comment je peux avoir son emploi. » M. Ros a gentiment accepté de répondre à une foule de questions.
C’est une bonne leçon qui nous indique que nous devrions peut-être inclure d’autres possibilités de carrière offertes par le Sénat lorsque nous parlons avec des étudiants. Je tiens à remercier publiquement M. Ros d’avoir été si aimable et généreux de son temps ce soir-là.
Honorables sénateurs, pendant mon mandat au Sénat, j’ai eu la chance de rencontrer des Canadiens exceptionnels comme Lanre Tunji-Ajayi, du Groupe de sensibilisation à l’anémie falciforme de l’Ontario, Rugi Jalloh, président de l’association de l’anémie falciforme du Canada atlantique, et Biba Tinga, présidente de l’Association d’anémie falciforme du Canada, qui aident énormément les personnes atteintes de cette maladie.
Nous avons fait beaucoup de chemin depuis que j’ai présenté un projet de loi pour faire du 19 juin la Journée nationale de la sensibilisation à la drépanocytose. À l’époque, très peu de gens en avaient entendu parler. La sénatrice Carolyn Stewart Olsen a été la porte-parole bienveillante pour ce projet de loi, et elle savait ce qu’était la drépanocytose parce qu’elle avait été infirmière dans une autre vie. Le projet de loi a été adopté, grâce à Carolyn et à mon député, Darren Fisher, qui a parrainé le projet de loi à l’autre endroit. La sénatrice Mégie a présenté un projet de loi sur la maladie falciforme au Sénat. La semaine dernière, j’ai présenté un projet de loi sur les maladies du sang, qui couvre non seulement la maladie falciforme, mais aussi de nombreux troubles sanguins rares.
En tant que sénatrice de la Nouvelle-Écosse, je me suis bien sûr penchée sur les lois et les politiques ayant des conséquences pour ma province. En raison de mes années d’enseignement à l’école primaire, j’ai toujours éprouvé un vif intérêt pour les questions liées aux enfants et aux jeunes.
Comme je suis originaire du Canada atlantique, je trouve que les questions liées à l’armée sont importantes pour moi et pour de nombreuses personnes de ma province. J’ai eu la chance d’être nommée vice-présidente internationale de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Cela m’a donné l’occasion de me rendre au quartier général de la Défense à Kaboul, en Afghanistan, avec d’autres membres de l’exécutif des pays de l’OTAN. Mon frère était en poste au quartier général de l’OTAN à Kaboul parce qu’il était le logisticien chargé de mettre en place la base de Kandahar. C’était une expérience incroyable de penser que deux enfants du Cap-Breton, le frère et la sœur, se trouvaient à Kaboul, en Afghanistan, tous deux en mission pour le gouvernement du Canada.
J’ai également eu le plaisir de siéger au sein du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis, et j’ai coprésidé le sous-comité des Grands Lacs avec Vance Badawey. Les États-Unis ont été notre plus grand allié, et je pense qu’il est important de maintenir un dialogue fort et sain entre nos dirigeants et nos collègues du Sénat et de la Chambre des communes. Le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis contribue à rendre ces rencontres possibles.
Je tiens à dire à tous les sénateurs que les associations parlementaires offrent de formidables expériences d’apprentissage.
En tant que leader du Groupe progressiste du Sénat, j’ai eu la chance de travailler en étroite collaboration avec d’autres leaders.
Sénateur Gold, je ne ferais pas votre travail pour tout l’or du monde, mais vous continuez d’être un leader solide et un grand porte-parole pour nous tous. Merci.
Je tiens à dire aux sénateurs Saint-Germain, Tannas et Plett — ainsi qu’au sénateur Woo, même si nos routes ne se sont croisées que brièvement — que ce fut un plaisir de travailler avec chacun d’entre vous, du moins la plupart du temps. Nous ne voulions pas toujours aller dans la même direction et nous nous sommes tous battus pour ce que nous pensions être le mieux pour notre groupe et pour le Sénat. C’est ce que les leaders doivent faire. Nous avons parfois vu les choses différemment, mais j’ai beaucoup appris de cette expérience. J’en ai tiré de bonnes choses.
À Peter Harder, premier leader du gouvernement au Sénat après les élections de 2015, je dis que vous méritez ce qu’il y a de mieux dans la vie en raison de la capacité à rester calme et à persévérer que vous avez démontrée alors que le Sénat prenait une nouvelle direction.
Enfin, et surtout, je tiens à m’adresser à mon groupe, le Groupe progressiste du Sénat. Vous formez une équipe incroyable. Ce fut un plaisir de travailler avec chacun d’entre vous. Nous ne sommes pas toujours d’accord les uns avec les autres, et c’est une bonne chose. Vous m’avez appuyée lorsque j’étais leader, et ce qu’il y a de bien avec un petit groupe, c’est que la voix de tous est prise en compte. J’ai énormément de respect pour vous tous, car chacun d’entre vous apporte un point de vue différent à nos discussions. Surtout, vous allez me manquer. Vous êtes, sans aucun doute, l’équipe de rêve — l’équipe olympique du Sénat. Je vous remercie de votre amitié, de nos nombreuses discussions sérieuses et de toutes les fois où nous avons ri aux éclats.
Honorables sénateurs, je vous remercie de l’amitié que vous m’avez témoignée depuis que je suis au Sénat. Nous avons tous eu la chance d’être choisis comme sénateurs pour représenter nos provinces et nos territoires. Chaque région de ce grand pays est différente, et c’est notre travail de nous battre pour les gens que nous représentons. Le Sénat fait un travail exceptionnel, et j’ai beaucoup appris au fil des ans.
Par ailleurs, je me réjouis à l’idée de passer plus de temps en Nouvelle-Écosse avec ma famille et mes amis. Mes amis se sont toujours montrés très généreux envers moi lorsque je ne pouvais pas assister à des événements ou les recevoir aussi souvent que je l’aurais souhaité. Je suis impatiente de passer du temps avec eux au cours des prochains mois.
À ma famille, vous êtes tout pour moi. À ma famille sénatoriale, vous allez tous me manquer. Merci.
Des voix : Bravo!