L’honorable Brian Francis : Honorables sénateurs, le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, aussi connue sous le nom de Journée du chandail orange. Ce n’est pas une journée pour célébrer, mais bien une occasion solennelle de se souvenir de ces vies qui ont été perdues et transformées à jamais par les pensionnats autochtones et d’autres formes de violence étatique qui ont brisé et continuent de briser les peuples autochtones. C’est une journée pour leur rendre hommage et les pleurer.
Cette journée est aussi une occasion d’écouter attentivement les survivants, d’apprendre d’eux et de les soutenir, ainsi que leur famille et leur collectivité.
Porter un chandail orange n’est pas suffisant. Les Canadiens doivent mieux comprendre notre histoire commune et apprendre comment contribuer à un avenir plus prometteur.
Hier, en vue de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le Comité des peuples autochtones a entendu cinq jeunes Autochtones remarquables : la Dre Meghan Beals, Gabrielle Fayant, Taylor Behn-Tsakoza, Jama Maxie et Tyrone Sock. Si vous n’avez pu être présents à cette réunion, je vous encourage fortement à en visionner l’enregistrement plus tard cette semaine.
Les témoignages que nous avons entendus étaient extrêmement émouvants et inspirants. Si nous tenons à réaliser des progrès sur les plans de la vérité et de la réconciliation, il faut que les jeunes Autochtones restent à l’avant-scène. Comme ils représentent le segment de la population canadienne qui croît le plus rapidement, nous avons la responsabilité et l’obligation de les aider non simplement à survivre, mais bien à vivre en santé et en sécurité et à s’épanouir. Nous avons beaucoup de travail à faire et plus de temps à perdre pour transformer cette vision en réalité.
Honorables collègues, avant de conclure, j’aimerais prendre un instant pour vous demander de garder les Epekwitnewaqs, les insulaires et tous les habitants du Canada atlantique et de l’Est du Québec dans vos pensées et vos prières. La dévastation causée par l’ouragan Fiona est tout simplement indescriptible. Il faudra des semaines, voire des mois, avant de retrouver un sentiment de normalité. Wela’lin, merci.